Bonsoir !
Bonjour ! Ce matin j’ai rencontré un autochtone de Vancouver. IL m’a raconté un
peu sa vie, il avait vécu en pensionnat et passé quelques années, huit ans,
sans boire il disait qu’il avait recommencé à cause de sa femme qui étais partie.
Je l’écoutais au téléphone parlé à sa compagne c’étais juste des jurons. Je
crois qu’il recevait une pension du fédéral. Il m’a parlé du sweatlodge comment
ont lui avait prédit les dérèglements climatiques. Il insistait pour dire qu’il
ne prenait qu’une bière, je crois qu’il voulait de la compagnie et quelqu’un
pour partir sur la brosse et payer. Aujourd’hui c’était toujours possible d’emprunter
de petites sommes aux gens du troisième âge, on rembourse demain … C’est triste
d’entendre jurer après je ne sais qui sur la rue… Ça a duré un court moment l’autobus
est arrivé, l’amérindien s’en allait payer son loyer et avec le reste se payer
un peu d’alcool, il me racontais avoir eu un accident de travail avec un chain
block … Sur la rue parfois on me reconnais, pas vraiment pour le mieux, ils
croient que je me prostitue je suis un peu vieux pour ça… Il avait la hanche
brisée. Quand on lui avait raconté l’histoire des pensionnats amérindiens il s’étais
reconnus et identifié à en pleurer. J’ai écouté j’avais que ça a faire, on est
partis chacun de notre bord. J’espère que madame Audette nouvelle sénatrice va
pouvoir faire quelque chose pour ses frères et sœurs amérindiens. Je pense que
les alcooliques sont une grande famille de toute les nations parfois la
souffrance est notre identification. Une jeunesse dont on a abusé mais qui dois
pardonner c’est toujours étonnant de voir comment on traine ce petit coup de blanc.
Je pense que si j’étais partis avec le gars on aurais bu l’argent de son loyer.
En anglais la pension ils appellent ça « old age » à la fin du mois
on se lève pour boire et on se couche pour la même chose. Je pense à tout ces
problèmes de violence que ça me causait. Mais y’a Caroline Monnet une grande
artiste de deux cultures elle fait grandir sa nation … Moi je ne suis que québécois
blanc qui essais d’écouter le discours des premières nations. Je sais plus quoi
vous écrire, à la fin du mois Montréal est amérindienne. Je sais je traine plein
de préjugé de stigmates semblables à ceux de la schizophrénie. Il faut vivre
comme des frères de la même terre, de la même mère. Je pense aux gens du nord
qui trouvent refuge ici. Ce soir je vous ai parlé d’une rencontre et de gens que
je ne connais pas nécessairement très bien mais que j’admire, je pense à ces
enfants à comment demander pardon, voilà !!! C’est la conclusion l’épilogue
toujours difficile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! N’abandonnez pas
tout de suite on y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt
!!! Ciao !!!
Bernard
C'est beau ce texte et cette rencontre a peut-être été utile a de pauvre amérindien souffrant et peut-être violent...Bien heureuse pour la nouvelle sénatrice qui ne pourra qu'apporter le bien et la reconnaissance du peuple fondateur. Nous avons du travail à faire côté acceptation de l'autre. Bon weekend 🐦
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