jeudi 29 juillet 2021

Déluvien

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce matin j’ai rencontré un autochtone de Vancouver. IL m’a raconté un peu sa vie, il avait vécu en pensionnat et passé quelques années, huit ans, sans boire il disait qu’il avait recommencé à cause de sa femme qui étais partie. Je l’écoutais au téléphone parlé à sa compagne c’étais juste des jurons. Je crois qu’il recevait une pension du fédéral. Il m’a parlé du sweatlodge comment ont lui avait prédit les dérèglements climatiques. Il insistait pour dire qu’il ne prenait qu’une bière, je crois qu’il voulait de la compagnie et quelqu’un pour partir sur la brosse et payer. Aujourd’hui c’était toujours possible d’emprunter de petites sommes aux gens du troisième âge, on rembourse demain … C’est triste d’entendre jurer après je ne sais qui sur la rue… Ça a duré un court moment l’autobus est arrivé, l’amérindien s’en allait payer son loyer et avec le reste se payer un peu d’alcool, il me racontais avoir eu un accident de travail avec un chain block … Sur la rue parfois on me reconnais, pas vraiment pour le mieux, ils croient que je me prostitue je suis un peu vieux pour ça… Il avait la hanche brisée. Quand on lui avait raconté l’histoire des pensionnats amérindiens il s’étais reconnus et identifié à en pleurer. J’ai écouté j’avais que ça a faire, on est partis chacun de notre bord. J’espère que madame Audette nouvelle sénatrice va pouvoir faire quelque chose pour ses frères et sœurs amérindiens. Je pense que les alcooliques sont une grande famille de toute les nations parfois la souffrance est notre identification. Une jeunesse dont on a abusé mais qui dois pardonner c’est toujours étonnant de voir comment on traine ce petit coup de blanc. Je pense que si j’étais partis avec le gars on aurais bu l’argent de son loyer. En anglais la pension ils appellent ça « old age » à la fin du mois on se lève pour boire et on se couche pour la même chose. Je pense à tout ces problèmes de violence que ça me causait. Mais y’a Caroline Monnet une grande artiste de deux cultures elle fait grandir sa nation … Moi je ne suis que québécois blanc qui essais d’écouter le discours des premières nations. Je sais plus quoi vous écrire, à la fin du mois Montréal est amérindienne. Je sais je traine plein de préjugé de stigmates semblables à ceux de la schizophrénie. Il faut vivre comme des frères de la même terre, de la même mère. Je pense aux gens du nord qui trouvent refuge ici. Ce soir je vous ai parlé d’une rencontre et de gens que je ne connais pas nécessairement très bien mais que j’admire, je pense à ces enfants à comment demander pardon, voilà !!! C’est la conclusion l’épilogue toujours difficile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! N’abandonnez pas tout de suite on y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

 


1 commentaire:

  1. C'est beau ce texte et cette rencontre a peut-être été utile a de pauvre amérindien souffrant et peut-être violent...Bien heureuse pour la nouvelle sénatrice qui ne pourra qu'apporter le bien et la reconnaissance du peuple fondateur. Nous avons du travail à faire côté acceptation de l'autre. Bon weekend 🐦

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