mercredi 15 juillet 2020

Sonner


Bonsoir! Bonjour! Je croyais qu’il était neuf heures du matin mais non il est vingt et une heure.  J’ai mangé un mille feuilles en cherchant le propos… Je suis pas tout à fait réveillé… Il est pas question de partir rien n’empêche j’ai que le départ en tête, hier en discutant avec l’intervenante, j’ai réalisé que j’avais beaucoup voyagé ces dernières années, les mesures de confinement vont me permettre d’économiser pour une prochaine destination. Je crois qu’il ne seras plus question de tourisme habituel, je sais pas comment le qualifier… J’espère qu’on auras pas une deuxième vague, je reste chez moi… Parfois j’ai envie de tout arrêter ça mais l’idée c’est de voir si ça tiens dans la durée… C’est difficile de faire abstraction de tous ceux qui m’entourent, quand je parle d’arrêter c’est l’écriture. Le travail c’est d’écrire fou braque… Cette nuit je suis à ma deuxième session d’écriture vous devez le savoir j’essais d’avoir une écriture crû… Je crois que j’ y arrive pas, je suis pas assez innocent, je peux pas me permettre d’avoir des idées, je suis pas assez cave… Je suis concombre comme ceux de mon lecteur historien de l’art…Cette nuit c’est frais, j’arrive pas à la poésie

Cherchons le poème

Le mot le phonème

En rayant le blasphème

Pour oublier l’emphysème

Se porter blême

Phénomène

Un long carême

Cherchant l’accent acouphène

Toujours le même

Un jeu une scène

Voilà! J’espère que ça va faire plaisir à l’ami de la troupe de théâtre… Cette nuit pour quelques dollars les itinérants vont pouvoir niaiser dans un bar, pour moi c’est vraiment pas fréquentable… Je te vois assis au bar entre deux panneaux de plexiglas comme toujours tu bois ton scotch et ta bière en te mirant dans le miroir derrière les bouteilles. Tu pense au vieux Charles au désespoir de sa folie ordinaire… Il est minuit c’est le last call, lentement tu vas quitter cet endroit et peut-être aller cuver dans un parc… Au cas où tu souffrirais et lirais ceci, tu voudrais en finir parles en t’est pas tout seul… Je reviens dans mon senti, je pense au peu d’horizon qui reste après ces tristes nuits, tu veux pas les finir seul mais quand même il ne s’agit pas que de demander. C’est toujours la longue débâcle alcoolique… La grande solitude nocturne s’agit de pas oublier où tu étais ce que tu faisais… J’ai presque finis, je reste confiné… Je pense à ces formations audio-visuelle que j’ai suivis y’a longtemps c’était pas ma place, toute ces histoires pour finir par écrire, c’est tout ce que j’ai à vous offrir… Parfois je me dis que je suis rendus à l’âge du désespoir… La retraite… Ce sont mes mots tartares, je vous les offres je crois que c’est le mieux que je puisse faire avec ma vie… Voilà! C’est la conclusion, l’épilogue je vous ai emmené dans mon espèce de monde vieillot et déglingué. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. J'aime bien ton poème. Une belle rencontre amucale avec notreanotre ami de très longue date,une première cette année. Nous avons la visite de Blanche,on s'amuse

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