lundi 20 juillet 2020

Quarto


Bonsoir! Bonjour! Je reviens avec mon senti, je me suis coupé l’inspiration avec ce que j’ai écrit hier… C’était plus fort que moi fallait que je l’écrive, j’espère que j’ai pas perdus votre amitié. Je regardais une vidéo et je trouvais étonnant comment la guitare à pris une grande place dans le paysage culturel et artistique. Je me rappelle les guitars heros, Eric Clapton, Jimmy Page, Jeff Beck, Jimi Hendrix, Steve Ray Vaughan et combien d’autre… La légende c’est celle de Robert Johnson à la croisée des chemins… On raconte qu’il avait vendu son âme au diable pour devenir un bluesman… Je pense au grand B.B. King, B.B. pour Blues Boy et son blues célèbre intitulé The thrill is gone Clapton avec les Cream avait fait y’a longtemps une version de Crossroads https://www.youtube.com/watch?v=PE9HvSdcaL4  Quoi dire du blues? Je l’ai souvent et j’ai fait un long bout de chemin en sa compagnie quoi dire de cet endroit impayable sur la rue Saint-Laurent ça s’appelait le G-Sharp et le mardi soir y’avait des jams sessions surtout du blues, la barmaid me détestais… Faut pas le chercher le blues c’est mortel, les jazzmens jouent ça aussi mais c’est plus sophistiqué… Quand t’a le blues tu veux souvent en finir… Je voulais m’acheter une Gretsch mais comme je veux c’est plus de trois mille dollars de quoi faire peur au diable. Je vais me contenter de gratter ma Yamaha c’est suffisant… Je me souviens de ce copain virtuose disparu, on s’assoyait devant une bière et on discutais des riffs de guitare de l’un ou de l’autre on était rendus au jazz… La climatisation est arrêté, je pense à la muddy waters, le Saint-Laurent c’est pas le Mississipi… Faut surtout pas que je recherche la Red House, c’est loin tout ça j’en écoute plus de blues, à l’époque j’avais bien aimé le Jazz blues fusion de John Mayall un autre de la british invasion… Avec l’ami on parlait du feeling qu’un guitariste donnait à sa guitare et par le fait même à ses auditeurs mélomanes… Parfois comme tous les bums de banlieue quand ils viennent en ville on mettait la musique à plein volume dans la voiture on se sentais bien smart… C’était l’été rue Saint-Denis on arrêtais sois au Quai des Brumes sois au Passeport parfois on descendait plus bas jusqu’au Hazard en faisant un détour par les Éclopés rue Rachel on avait pas encore découvert la rue Saint-Laurent… Ce serait vous mentir que d’écrire qu’on avait tué le blues le lendemain, c’était plus une question de hangover et d’alcoolisme pour d’autre… Au Central en haut du Quai des Brumes y’avait parfois un band sur le palier du troisième… Je me laissais dériver au son de la musique, seul j’avais plus de beer buddy… Je vous parle pas des bordels sans noms où je me retrouvais, l’hiver c’était difficile mais l’été comme ce soir on veillait tard. C’est la conclusion, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Presqu'une anthologie du blues que j'aime bien aussi. Je suis toujours
    impressionnée par les guitaristes.Merci de nous redonner le goût d'en écouter 🌞

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