vendredi 3 juillet 2020

Vivras


Bonsoir! Bonjour! Je croyais avoir débuté la rédaction de ce texte, mais non!!! Je vous remercie tous et toutes pour vos commentaires, c’est la nuit de vendredi à samedi… Avec ce blog je livre mes écris au monde. Je vais avoir de la difficulté à y arriver, malgré tout je vais vivre… Un ami maintenant décédé buvait au bar de l’hôtel Reine Élizabeth c’est là qu’il a connus son bas-fond . Je pense au désarroi que connais tout alcoolique, il veut arrêter mais en est incapable… Il doit briser son narcissisme alcoolique, j’aime quand même pas beaucoup qu’on explique tout le mal qu’on a fait par l’alcoolisme… Je pourrais vous raconter mon voyeurisme et la schizophrénie la profonde blessure que ça a laissé… Y’a rien de drôle ça faisait vraiment mal… La peur aussi j’étais brisé à cause de ces mauvaises habitudes sexuelles… Je vous en dis pas plus… J’y vais encore cette nuit avec mon sentis, j’en ai finis avec les mauvaises habitudes mais la douleur est restée là… Je fait des démarches pour encore consulter un psy… J’avais oublié mes rendez-vous avec un psychiatre pendant des années. Je crois que vous aimerez pas ce texte je m’y dévoile trop… Mon histoire c’est toujours la même. J’ai rêvé que je faisais un tour guidé en Italie, je rêve de Rome et de Florence… Je suis un homme brisé, on m’a harcelé sans emploi pas d’assurance chômage, j’avais qu’une centaine de dollars par mois pour vivre… Un plouc voilà ce que j’étais incapable d’endurer la pression d’une production industrielle… Je sais pas pourquoi cette nuit je pense aux bouteilles, le vin surtout qui m’apaisait me réchauffait l’intérieur, une par mois c’était pas beaucoup des copains me logeaient parfois un autre rendait visite avec une caisse de bière… Sans un sous je mangeais ce que je trouvais… C’était y’a longtemps, je suis pas devenus millionnaire… J’aurai essayé maintenant je suis retraité,,, J’ai un peu voyagé parfois mon délire me rend seul responsable de la crise, c’est la folie, la maladie… Je  suis pas que névrosé, je suis aussi psychotique, quand je me rendais à mes rendez-vous chez le psy, je me disait qu’il ne me laisserais pas partir si il savait que j’étais menacé de mort, ça aussi c’était de la folie…  Maintenant je me rétablis, je pense à tous ces alcooliques qui crèvent dans leur alcool, c’est triste… J’ai encore la magnifique ville de Trieste en tête… Je suis toujours impatient de partir même si ça seras pas avant un bon moment. Voilà! Il ne me reste que quelques mots, ça m’a fait plaisir de discuter avec mon bôf au téléphone hier… Je sais pas trop comment vous présenter l’épilogue, je sais pas pourquoi ça me fait penser à l’écrivain Hubert Aquin. Je ne cherche plus asile j’ai trouvé refuge comment disait-il c’était un subterfuge… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Faut pas que je termine trop vite vous ne reviendrez pas. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard


1 commentaire:

  1. C'est beau cette phrase d'Hubert Aquin... Pour le reste, tu t'en sors en l'écrivant et tous tes efforts ont certainement porté fruit. Bon samedi 💕

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