vendredi 10 juillet 2020

Bootleg


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je viens de me lever je suis dans la fraîcheur du climatiseur. Je crois que je délire  très heureux du départ de la voisine. Je vais me préparer un café… Il est vingt-trois heure huit je suis pas mal  désappointé  de pas pouvoir partir en voyage… Quand il fait chaud comme ça dehors y’a des parfums d’Europe, c’est très agréable… Je suis toujours confiné je préfère ça à la maladie… Aujourd’hui j’ai pas d’inspiration poétique… C’est bientôt samedi, souvenir de la matriarche qui me disait que ça prenait du temps avant d’avoir une maison. J’en ai jamais eue… Je me débâtissais plutôt que de bâtir… J’aime bien les photos de la plage à Deux-Montagnes tout près de chez mon lecteur collectionneur d’automobiles… Je vais vous illustrer ça avec une photo de plage virtuelle qui auras pas survécu, c’était un jolie endroit on pouvait y faire des rencontres enrichissantes culturellement… J’y avais rencontré le fondateur du musée Louis Hémon à Péribonka qui est aussi si je me souviens bien le lieu de naissance de la matriarche. Je sais pas si les feux de forêts vont être bon pour les bleuets… Parfois je me demande ce qu’aurais été ma vie si le patriarche était resté au lac et même si j’en aurais eu une de vie? Montréal comme toute les grandes villes à toujours attiré les immigrants qu’ils soient du Liban où du Lac Saint-Jean, c’est une ville qui tiens pas toujours ses promesses… Pour les vacances cette année ce seras pour plusieurs balcon-ville… Je pense au fils de ma nièce qui commence a joué dans les sports organisés. Je lui souhaite du succès et d’aimer ça, moi j’étais pas bon c’était difficile d’aimer ça. Je jouais sur le banc j’encourageais mes coéquipiers… D’ailleurs je la salue ma lectrice photographe… En temps de canicule le goulag occidental est tranquille… Pas de sortie pour moi aujourd’hui, j’ai tout ce qu’il me faut… Quand je « jouais » au baseball j’étais porteur d’eau pour mes collègues… J’avais pas de talent sportif, j’ai toujours cru que mon seul talent c’était d’écrire. Beaucoup plus vieux j’ai essayé d’être arbitre dans une ligue de softball maison là aussi j’ai pas réussis. Écrire! C’est pas une obsession  mais un plaisir, une façon de passer minuit, je sais pas ce qu’ils sont devenus les camarades d’avant la maladie, d’avant la folie… Ça fait longtemps et il ne resteras peut être que ça ce que j’écris… Voilà! C’est presque l’épilogue, je vous aurai voler encore un peu de temps sans raconter rien d’édifiant… C’est affolant pourtant j’essais de trouver la paix après plus de vingt-cinq ans au même endroit… Cette nuit y’auras peut-être des pluie acides de quoi vous dessécher la peau… Voilà vous avez une petite idée de ce à quoi je me consacre… Y’a toujours cette difficulté d’écrire la conclusion mais j’y suis déjà. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!  Bye!!! Ciao!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. J'aime beaucoup ce texte fluide... Le lien avec les immigrants et la grande ville me rappelle notre arrivée sur le Pont Jacques Cartier. Notre soeur pensait qu'il y avait un mariage... 😁Un goût de plage avec ton lecteur, la mer me manque. Et les soirées au baseball à Terrebonne... Merci et bon samedi de pluie 🌞

    RépondreSupprimer