vendredi 31 juillet 2020

Effort


Bonsoir ! Bonjour ! Si jamais vous perdez un sac de papier vide qu’il s’envole dans le vent soyez prudent si vous partez après. C’est ce que j’ai fait et j’ai perdus l’équilibre me suis étendu de tout mon long sur l’asphalte maintenant je suis tout courbaturé, c’est douloureux… Je consulte pas le docteur ça va passer et j’ai pas envie de me déformer en portant un corset… C’est la soirée de vendredi à samedi, les clients buveurs de bar sont désolé de devoir passé leurs dernière commande à minuit, dans le temps au last call on demandait deux grosses bières. Je sais pas si ça existe encore, Who’s gonna drive you home tonight, https://www.youtube.com/watch?v=6GJyP5WwOu0  voilà ce qu’on nous faisait jouer avant de partir, une chanson mémorable… Ça faisait loin partir de Terrebonne pour se ramasser dans le bas de la ville, me souviens d’un copain gay de ma douce du moment, il s’était fait agresser dans le village… Ça fait longtemps, je me plantais debout dans le bar je buvais et je ne sais pas ce que j’attendais parfois je téléphonais à un où deux chums qui ne venaient jamais… Un film dur pour comprendre tout ça « Looking for mister goodbar ». Ce soir je vous illustre ça avec le Moulin Rouge au pied de la butte Montmartre. J’y suis jamais entré le corona virus doit lui donner un coup… Le night life, les boîtes ça peut paraitre amusant mais je n’y vois plus que des gens qui veulent endormir leurs désespoir, égayer leur malheur… Mais oui! Mais oui! On y va, je sais pas où mais on vide les bouteilles et on part… L’été niaiser dehors la nuit ça va mais l’hiver on cherche la chaleur… Parfois c’est dans le lit d’une rencontre, d’autre fois on marche pour traverser la ville jusque chez-soi… La majorité des bars que je fréquentais y’a plus de vingt-cinq ans sont fermés, je passais de l’un à l’autre je trimpais…  Je me vois seul au club, les gens me regardent et rigolent, je me commande une autre bière et je fais passer… Quand j’y entrais je perdais le sens des dimensions, le club c’était qu’un coin de rue… Ce soir j’essais de pas entretenir de nostalgie, je me rappelle surtout de la douleur… Je pense aux ambulanciers qui viennent me chercher en pleine psychose, dope et alcool départ pour les corridors de l’hôpital, le plus étrange c’est que je réalisais pas que la consommation me tuais… Ce soir je savais pas trop quoi vous écrire, on annonce une deuxième vague de coronavirus. Je vais encore me confiner, il est plus question de trainer dehors… Ouais! Je suis presque à la conclusion comme vous voyez il se passe rien de remarquable avec la boisson encore cette nuit je suis à jeun… et c’est tant mieux mon senti se terre loin dans mon âme. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

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