dimanche 19 juillet 2020

Pouvoir


Bonsoir! Bonjour!  Ça fait au moins deux heures que je suis couché et j’arrive pas à dormir… Me voilà donc, la fin de semaine est terminée, je digère mal mon souper… Je pense qu’on appelle ça des reflux gastriques c’est désagréables et c’est pas avec ça que je vais faire de la « grande » littérature… Hier aux actualités télévisé je regardais le reportage sur la manifestation contre les abus sexuel, de très jeunes filles qui avaient l’air mal dans leur peau, on le serait à moins… Je pense qu’elle gâchent leurs avenir, moi en tout cas j’aimerais pas être associé à elles. Je dis ça, je reste moi-même convaincu d’avoir été victime d’abus… Je dis ça et j’ai le mot phallus qui flashe… Ça me fait dire des choses inavouables. Je crois que la lutte contre la stigmatisation commence là… Ce qui m’étonne c’est toujours la priorité donné au travail, les milieux que j’ai fréquenté étaient pas très accueillant on avait pas vraiment le temps de s’épancher sur vos douleurs morale. Je vais être franc avec vous j’ai pas un bon souvenir, je me souviens pas bien des abus. Quelques endroits quelques visages tout au plus… Pour moi la schizophrénie  viens de là… Je suis un homme c’est encore plus inavouable d’avoir été abusé… Je sens que si j’en dis trop je vais être obligé de cesser ce blog… Bon! C’est un long senti ce soir, je veux pas en rajouter à tout ce qu’on lit sur les réseaux sociaux. Je pardonne mais kâlissez moé la paix! J’ai longtemps endormis anesthésié ce senti avec toujours de la difficulté à le vivre… Je suis pas un deux de pique contrairement à ce que vous pouvez pensé… Je pense à la musique rock, à la littérature à l’emprise qu’elles avaient sur moi… Y’avait que comme ça que je pouvais occuper mon esprit, pas oublier, ça s’oublie pas, mais en courant à travers la ville j’arrivais parfois à m’évader. Si j’avais pas arrêté on m’aurais abattu comme un chien enragé… Ce sont des confidences je cherche à vous dire pourquoi parfois cette douleur… Parfois je sens le travail de démolition qui recommence, c’est comme une interdiction de vivre… À une autre époque on m’aurait enfermé à l’asile, la schizophrénie c’est moi contre moi… Toujours en finir. Parfois je pense à ma première année scolaire à ce frère en soutane qui m’avais fait monté dans son bureau, je crois qu’il s’était passé quelque chose mais c’est pas clair. C’est ça aussi la maladie remuer tout ça sans trop savoir, voilà pourquoi selon moi, j’ai mené une vie d’épave… Ce soir je vous ai rien caché, y’a pas de belles figures de style, c’est la vérité toute crû… Je vous garde pas plus longtemps. Regardez bien autour de vous parfois l’abuseur est tout prêt. J’ai finis, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire pas trop je vous écris une conclusion ordinaire. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


1 commentaire:

  1. Bien triste tout ça. Je me sens privilégiée et je crois qu'il faut dénoncer les abus de toutes sortes mais il faut aussi se protéger et continuer son chemin. J'irai voir maman demain.Bonne et belle journée 🌞

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