samedi 6 juin 2020

Par coeur


Bonsoir! Bonjour! Je suis écrivain je joue pas la comédie, j’espère qu’après une lecture intense vous allez vivre des émotions, ne reste plus qu’à rédiger… Souvenir familial, j’aimais bien vivre avec mes frères et sœurs… J’ai jamais compris pourquoi du côté du travail j’y suis pas arrivé, quand je faisais un boulot je me voyais condamné jusqu’à la fin des temps, seul à mort avec le balai et la serpillière  j’avais mal d’une douleur toute intérieure. J’arrivais pas à faire du sens tout à la solitude du boulot… Je pense aux amis itinérants qui entreposent leurs meubles et prennent d’assaut la rue… Je cherche le bonheur, y’a plus aucun endroit où on peut aller entendre des musiciens « live ». Y’a le centre d’apprentissage santé et rétablissement, le type qui sur Zoom me tire la langue, je les entends tous volubile qui essaient d’inventer un langage du rétablissement, peut-être que je me trompe qu’il s’agit seulement de présenter une formation à des formateurs. Pour moi c’est pas clair… Tout passe par le langage que nous devons avoir commun, langage qui nous permet l’identification… Je comprends ne pas pouvoir faire ce que je fais ici, exprimer ma douleur mais je crois que même dans un processus de rétablissement la douleur peut être présente. C’est une des raisons qui fait que je songe à abandonner le recovery college, l’interdiction d’exprimer clairement, l’expérientiel, la douleur dans le moment présent qui fait de la souffrance un savoir académique. Je sais vraiment pas si c’est bon pour moi tout ce babil… J’essais de comprendre si un savoir émotif est envisageable… C’est mon senti, j’essais de me rétablir avec des moyens simples, je crois que je vais prendre une pause de tout ça, je chemine avec mon expérience et je préfère les groupes où les gens peuvent exprimer leurs douleurs. Je m’égare peut-être un peu mais je crois que certaines personnes attendent une rémunération, c’est légitime mais je crois que ça va se faire quand on auras mis sur pied les ateliers en présentiel… Ce soir je suis chez moi après avoir vécu plusieurs samedi d’alcool solitaire, je regrette pas ce temps d’immense solitude au bar… Je vais me permettre la douleur cette nuit, l’expression brute du mal… J’essais de figurer combien de gens sont plus où moins touché par la maladie mentale, moi c’est directement je souffre de schizophrénie, je reste conscient que même dans le centre de rétablissement en santé mentale plusieurs là aussi veulent pas l’entendre… Je vais terminer avec mon senti momentané, il est toujours question des profondeurs de la douleur, à dessein j’utilise pas le mot normal parce que c’est relatif pour moi ça n’existe pas… Le climatiseur viens de s’arrêter… Je sais plus comment m’exprimer. Quelques mots encore pour ceux qui savent, c’est pas une très jolie phrase, pardonnez moi. Dimanche déjà, conclusion épilogue je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Mais oui c’est finis pour cette nuit. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Ça me semble assez complexe cette formation. Ton expérience de vie doit certainement être utile aux autres.
    Un beau dimanche, on a fait un tour de machine à Cantley 😁

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