Bonsoir !
Bonjour ! Je manque d’inspiration c’est pas facile de trouver un sujet neuf. C’est
toujours le journal du confinement, confinement qui envahis toute les sphères
de ma vie. Les autorités déconfinent mais il faut quand même garder les mesures…
J’ai oublié comment on appelle ces règles, des mesures sanitaires. Aujourd’hui
j’ai eu une rencontre Zoom avec mes collègues du centre d’apprentissage santé
et rétablissement. On a discuté, j’ai parlé de mes dernières formations. Tout
le monde est gentil … J’y vais encore avec mon senti, j’écoute ça ne dis rien
que le ronronnement du climatiseur, je pense aux écologistes … Ce matin y’a
deux gars qui sont passé pour une consultation sur la construction d’un édifice
derrière l’église rue Fullum. J’ai finis de lire L’OBS de la semaine et j’ai
toute la misère du monde a terminer un
mauvais roman. Toute ces lectures c’est pour donner du courant à mon écriture,
à mon « style ». Je m’éloigne de l’écran et je regarde les mots et
les caractères je trouve ça beau. Je vous en parle souvent mais je pense aux amis
qui ont étudié aux arts graphiques. Je viens de raconter comment j’ai vécu la
stigmatisation quand j’ai dis que je souffrais de maladie mentale, comment
certaines personnes se sont éloignés à cause de leurs ignorance, tout ça c’est
un long et difficile combat j’ai beaucoup de travail sur moi à faire. Tout à
coup je me sent mal, j’ai de la difficulté à accepter l’autre, je suis méchant il
a lui aussi le droit d’être différent. Mais oui il faut suivre les consignes,
dans un peu moins de deux semaines je vais visionner au Théâtre du Nouveau Monde
la vidéo à laquelle j’ai participé, j’ai hate. Je pense à cet ami que j’avais il
y a longtemps, un marocain qui est maintenant je crois en charge de la vidéo au
Conseil des Arts du Canada. Aujourd’hui j’ai réfléchis sur ma situation de
retraité comment personne peux mettre de pression pour que je retourne
travailler de toute façon je suis déjà très occupé. Souvenir de ce lieux sans
noms où on retrouvais tout ceux qui souffraient de solitude et erraient dans
Montréal, la folie y avait libre cours et les nuits finissaient souvent dans la
dope et l’alcool parfois on y apprenais la mort d’une connaissance ce qui empêchait
personne de s’enivrer , des lieux de gros mal à l’âme. Je vous raconte ça et j’ai
peur je veux pas y retourner. Pardonnez moi, pardonnez moi tout ceux qui m’ont
fréquenté à cette époque là. Bon on peux pas refaire le passé je fais des
amendes honorables. Parfois j’ai envie de me transpercer le corps à coups de
couteau pour laisser s’échapper la douleur, j’oublie d’avoir de la gratitude pourtant
tout va vraiment mieux. Voilà c’est la chute c’est encore une tentative. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite,
à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
Bernard
Un beau texte. On ne peut pas refaire le passé mais on peut grandir avec le passé en soi, ce que tu as bien réussi. Écrire tous les jours est déjà tout un défi. J'ai hâte de revoir notre maman pour ses 91 ans...😍
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