Bonsoir !
Bonjour ! Aujourd’hui samedi je suis resté en silence j’ai parlé à personne. Ça
m’apaise, c’est toujours mon journal du confinement. Je pensais à l’écriture
électronique une façon d’être écologique après coup. Pas de papier et pas d’arbre
abattus, je vais être franc avec vous je ne viens que d’y pensés et j’aime bien
les vrais livres. J’ai lu l’OBS et regardé la télé, mon senti voudrais que j’écrive
que je me vide la tête, dehors ça ressemble à l’été. Ces jours ci y’a beaucoup
de reportage sur des taudis au loyer dispendieux, ça fait plus de vingt cinq ans
que je demeure ici, y’a pas de bestioles je trouve ça bien. J’ai vu quelques
reportages sur des villages Corse j’irais bien y passés quelques semaines, entendu
un architecte français qui disait que Montréal était très bonne à vivre. C’est
vrai qu’au printemps ensoleillé c’est réjouissant y’a une chose qui m’énerve c’est
l’obsession des terrasses de bistros, je préfère tranquillement le matin m’asseoir
sur un banc de parc. Je suis les consignes, les arbres sont feuillus et oui j’ai
parfois besoin du silence méditer et ne pas communiquer verbalement. Ce que j’ai
à dire c’est ici, la fenêtre est ouverte j’entends les jeunes qui jouent au
basket c’est vivant… Quand je pense aux grands écrivains ça me paralyse dans ma
tentative de dire mes états d’âme, les petits vieux disent que je suis
neurasthénique pourtant … Le moteur c’est parfois la douleur, je sais que je ne
guérirai jamais, il est un peu tard mais le rétablissement est possible. Je
pense aux études que j’ai pas faite vendredi on me disait que mon vécu valait
bien des diplômes, je vais essayer d’en faire profiter d’autre avant de mourir.
J’entend le train. Bientôt on seras tous vacciné, j’ai hâte de rencontrer les
membres de ma famille, la matriarche, la super-maman et tous et toutes les
autres. Ce que j’aime c’est qu’à mon âge
on m’oblige plus à rien, j’écris peut-être trop vite quelque chose va arriver
une raison d’être anxieux. Tout à coup y’a le parfum viril du Saturday Night Fever
la toilette avant de sortir pour aller danser… Je m’y suis trop attardé je ne
me douchais plus, je gardais mon odeur de sueur. Je sais pas trop comment
mettre de la couleur dans ce que j’écris, tout est gris le bleu est partis je l’ai
dis. Je sais vous croyez que je souffre de déficience intellectuelle mais non !
J’écris pour me rétablir une sorte d’analyse transactionnelle comme ils
disaient dans le temps. Les voitures passent les vitres baissées on entends de
la musique techno parfois ils empruntent l’automobile du père. Je vais dire
comme mon lecteur technicien de la Rolls-Royce on sort plus on est trop vieux
on s’est habitué au couvre-feu. Pour revenir à la couleur ce seras toujours le
bleu blanc rouge du canadien. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!
Bernard
Ton vécu vaut bien des diplômes...je suis tout a fait en accord avec ça. En plus de ton érudition et ta culture artistique, tu as un bon bagage qui en dépasse plusieurs. Nous avons eu un beau pique-nique dans un parc pour la Fête des mères, très agréable.💓
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