mercredi 5 mai 2021

Leroy

 

Bonsoir ! Bonjour ! La pluie a cessé, je lis L’OBS c’est intéressant. J’arrive pas à terminer le roman Yoga, c’est toujours le journal du confinement. Je crois que les mesures seront allégées. Je pensais partir dans deux ans je crois que je pourrai pas plus qu’un mois à cause des médicaments … La télé est sur une chaîne sportive y’a un match de l’équipe locale à Ottawa. Dimanche c’est la fête des mères. C’est difficile d’écrire mon senti, « C’est dans le mois de mai que les filles sont belles Oh gué! » Au printemps quand j’étais adolescent je rêvais de me faire une copine, une blonde, j’y arrivais pas je comprenais pas. Seul je suis longtemps resté seul j’usqu’au moment où une femme plus vieille que moi est entrée dans ma vie. Je vous dis la vérité je l’aimais pas mais elle me sortais de ma solitude. J’ai passé quatre ans d’enfer avec elle, c’est vieux. J’avais l’affect défuntisé, je trainais dans les bars et les tavernes de Montréal. Je vais essayer de diriger mes écrits ailleurs ce soir. Je reçois des spams c’est désagréable comme si c’étais pas permis d’écrire on voudrais de l’écriture qui dis rien incompréhensible… La semaine passée l’ami sclérosé disait que j’étais hyperréaliste j’ai jamais réfléchis à ça … J’ai fermé la télé, dehors c’est gris. Je ne joue pas, je ne joue plus, je veux juste écrire hier on parlait d’asile, de refuge… Si jamais j’ai besoin j’irai à la maison du père même si c’est difficile de dormir dans un dortoir, on offre des chambres d’hôtels aux campeurs de la rue Hochelaga c’est certainement très difficile de vivre sans chez soi … C’est bête, j’écoute et je trouve pas, les journées s’étirent toujours y’a plein d’odeurs qui me montent au nez. C’est vrai que mon écriture peux être absurde quelle mène à rien pourtant je dis mon senti douloureux. J’essais de nommer le parfum je trouve pas, Les lilas c’est pour bientôt ? Hier on nous montrais du muguet,  bientôt ça devrais fleurir j’attends les tulipes,y’en a peut-être déjà chez mes amis de Gatineau. Je vais vous faire une confidence, j’ai peur personne pour me protéger je dois prendre soin de moi seul sans compter sur le regretté patriarche. La peur c’est l’histoire de ma vie je l’aurai endormis. Soixante quatre ans bientôt soixante cinq je suis plus un enfant … Souvenir d’avoir été incapable de me trouver un logement décent à Terrebonne, j’avais plus de chômage aucun revenu autre qu’un petit chèque de bien être social. J’en avais parlé au psychiatre qui m’avais fait un certificat médical, le montant étais substantiel mais de toute façon je consommais presque tout, malheureux… Tout à coup y’a un parfum de pizza du restaurant. Quelques mots encore avant la chute, les voisins cognent les portes je comprends pas ils ont pas l’air d’être conscient qu’ils sont pas seul. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


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