Bonsoir !
Bonjour ! Je suis désolé pour hier j’étais un peu bouleversé, trop renfermé
aujourd’hui j’ai fait le tour du parc et marché jusqu’à la pharmacie ça m’a
fait du bien. Ce soir je suis un peu mieux souvent mon monde intérieur est
désaccordé . Pour ramener la paix souvent je prends une douche et me parfume ça
m’apaise, j’aime quand ça sent bon… Je suis plus à l’époque du patchouli et de
l’encens pas plus que de l’after-shave Amway. Souvenir du patriarche qui
faisait des présentations et prenait des commandes pour ses produits, ça
marchait pas tellement il a abandonné. Moi je vends rien je fait juste profiter
les gens de mon expérience de la maladie et du réseau de santé mentale. Demain
on termine une série de présentations et vendredi une autre … La douleur est
partie pourtant c’est ma muse elle ronronne comme une grosse chatte et se promène
autour de moi sans jamais s’arrêter, une douleur vivante à mes pieds. Cet après-midi
j’essayais de pensés à ce que ça serais si j’avais un chien, j’en aurai pas ça
sert à rien ça demande trop de soin. Pourtant j’aime ça si j’avais le choix ce
serais un Bouvier Bernois de belles bêtes. Quand je vous écris je deviens calme
quand même tout les soirs c’est un défi je trompe l’ennuis, c’est encore et
toujours mon journal du confinement avec ses événements cérébraux et le senti
de la nuit. Les bars sont ouvert en Abitibi ce seras la saoulerie c’est permis,
je ferais pas un voyage pour ça, je me rappelle des mouches noires dans ce coin
de pays, les épinettes du parc De La Vérendrye parfois y’avait des autochtones qui marchaient
le long du chemin. Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce il connait
la pêche autant qu’un indien il est bien bon pour arranger le poisson. Je sais pas
ce que la COVID-!9 va faire des pourvoiries. La matriarche a aussi une histoire
amérindienne dans le bois elle avait un arbre à qui elle parlait elle était
jeune le regretté patriarche l’avait coupé, c’est désolant. Il fait noir la
nuit est tombé j’ai du plaisir à vous écrire ce soir. Je sais pas où j’irais
chercher des grenouilles et des crapauds pour les entendre coasser ça aussi ça
me calmerais, derrière la maison du patriarche y’avait un grand marécage
remplis de ces bestioles. C’est loin y’a longtemps, y’avait un petit lac avec
quelques barbottes et ce que j’appellerais une cour à scrap. Je vous raconte ça
j’ai pas pêché souvent, l’eau descendait du coteau et y’avait quand même la
rivière des Mille-Îles pas loin. Avant que les terres du nord de Terrebonne
deviennent des lotissement c’étais surtout des chalets de l’époque où y’avait
que le vieux pont. Terrebonne couronne nord c’est là que j’ai « grandis »
que j’ai fait les quatre cents coups. Je termine comme toujours en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!
Bernard
J'aime beaucoup ces souvenirs qui remontent. Tout comme notre père, l'odeur du parfum te fais du bien. Je n'ai jamais vraiment aimé la pêche plus jeune mais voilà que depuis quelques années, ça me plaît, sans les mouches... La chaleur devrait revenir sous peu avec les arbres en fleurs🌺🌺🌺
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