lundi 10 mai 2021

Collant


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je suis désolé pour hier j’étais un peu bouleversé, trop renfermé aujourd’hui j’ai fait le tour du parc et marché jusqu’à la pharmacie ça m’a fait du bien. Ce soir je suis un peu mieux souvent mon monde intérieur est désaccordé . Pour ramener la paix souvent je prends une douche et me parfume ça m’apaise, j’aime quand ça sent bon… Je suis plus à l’époque du patchouli et de l’encens pas plus que de l’after-shave Amway. Souvenir du patriarche qui faisait des présentations et prenait des commandes pour ses produits, ça marchait pas tellement il a abandonné. Moi je vends rien je fait juste profiter les gens de mon expérience de la maladie et du réseau de santé mentale. Demain on termine une série de présentations et vendredi une autre … La douleur est partie pourtant c’est ma muse elle ronronne comme une grosse chatte et se promène autour de moi sans jamais s’arrêter, une douleur vivante à mes pieds. Cet après-midi j’essayais de pensés à ce que ça serais si j’avais un chien, j’en aurai pas ça sert à rien ça demande trop de soin. Pourtant j’aime ça si j’avais le choix ce serais un Bouvier Bernois de belles bêtes. Quand je vous écris je deviens calme quand même tout les soirs c’est un défi je trompe l’ennuis, c’est encore et toujours mon journal du confinement avec ses événements cérébraux et le senti de la nuit. Les bars sont ouvert en Abitibi ce seras la saoulerie c’est permis, je ferais pas un voyage pour ça, je me rappelle des mouches noires dans ce coin de pays, les épinettes du parc De La Vérendrye  parfois y’avait des autochtones qui marchaient le long du chemin. Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce il connait la pêche autant qu’un indien il est bien bon pour arranger le poisson. Je sais pas ce que la COVID-!9 va faire des pourvoiries. La matriarche a aussi une histoire amérindienne dans le bois elle avait un arbre à qui elle parlait elle était jeune le regretté patriarche l’avait coupé, c’est désolant. Il fait noir la nuit est tombé j’ai du plaisir à vous écrire ce soir. Je sais pas où j’irais chercher des grenouilles et des crapauds pour les entendre coasser ça aussi ça me calmerais, derrière la maison du patriarche y’avait un grand marécage remplis de ces bestioles. C’est loin y’a longtemps, y’avait un petit lac avec quelques barbottes et ce que j’appellerais une cour à scrap. Je vous raconte ça j’ai pas pêché souvent, l’eau descendait du coteau et y’avait quand même la rivière des Mille-Îles pas loin. Avant que les terres du nord de Terrebonne deviennent des lotissement c’étais surtout des chalets de l’époque où y’avait que le vieux pont. Terrebonne couronne nord c’est là que j’ai « grandis » que j’ai fait les quatre cents coups. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

1 commentaire:

  1. J'aime beaucoup ces souvenirs qui remontent. Tout comme notre père, l'odeur du parfum te fais du bien. Je n'ai jamais vraiment aimé la pêche plus jeune mais voilà que depuis quelques années, ça me plaît, sans les mouches... La chaleur devrait revenir sous peu avec les arbres en fleurs🌺🌺🌺

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