samedi 16 mai 2020

Proche


Bonsoir! Bonjour! J’étais couché j’arrivais pas à dormir. Je voulais sortir, j’ai vu l’heure qu’il étais, trop tard… Je vous écris… C’est la nuit de samedi à dimanche, je crois qu’en bas ils font le ramadan, ça discute fort… J’ai reçu mon nouveau téléphone, il fonctionne très bien… J’ai lavé et essuyé la vaisselle, rien de poétique là-dedans juste le quotidien plate… J’ai pas beaucoup de vocabulaire je raconte souvent avec les mêmes mots… Me suis préparé un café, souvenir de la gang de bum avec qui je buvais rue Saint-Laurent, pense à cette femme qui arrêtais pas de gueuler je l’aime! En parlant d’un copain qui l’avais laissé tomber… Mes comptes se payent lentement, je sais je devrais pas écrire ça c’est presque du domaine de l’intime… Dehors ça verdis, je pense à tous ces lieux de rencontre à Montréal qui seront fermé. À la télé ils nous inscrivent de rester chez nous… Hier le parc Jos Montferrand en face de chez moi était plein de monde, on semblait pas respecter les consignes, deux mètres entre chaque personnes, ça fait quand même du bien de voir ce parc vivant… Cette nuit y’a pas de douleur, plus tôt dans la soirée un voisin est venus discuter même si c’est interdit, il semblait s’ennuyer… Son discours avait pas beaucoup de bon sens, je l’ai quand même écouté… Ils parlent d’une deuxième vague du COVID-19 j’espère que j’y passerai pas… Je vais essayer de reprendre la marche faire plus que le tour du parc mes dernières longues marche c’était à San Francisco… J’aimais bien marcher longtemps et m’arrêter au café coin Laurier et Du Parc j’y mangeais un muffin tranquillement… Ça fait longtemps que j’ai marché dans Montréal, tout est fermé… Je pense à Café Rimbaud https://www.youtube.com/watch?v=R64FmexZcus la version de Faulkner est la meilleure, j’écoute ça avec de la nostalgie… Souvenir de la rue Saint-Denis en haut au nord de Sherbrooke on y marchais comme ça sans but, y’avait plein de café… Je m’assoyait à une table, j’attendait je ne sais qui… Une étudiante peut-être, une collégienne, elle est jamais venue je restais avec mon « amour » désespéré… J’ai perdus là beaucoup de temps à essayer de me remettre des psychoses à répétition, si vous saviez comme j’étais triste, drifting rue Saint-Denis… Je crois que j’ai gardé les cahiers et les carnets de cette époque je les ai jamais relu, je resterai toujours un poète inconnus… Bon! Le senti douloureux reviens, j’ai jamais rêvé de châteaux en Espagne, jamais su ce que je voulais la constante c’était d’écrire malgré tous les malgré… Je me sors les vers du nez pour vous raconter… Plus tard la Saint-Denis c’était la nuit, le Passeport, le Barouf, le Fridolin, le Central, le Quai des Brumes et combien d’autre encore on posait le pied dans l’un pour aussitôt repartir pour l’autre, on ne s’y trouvais pas. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard




2 commentaires:

  1. Quel bon texte. Merci de nous rappeler cete interprétation de Steven Faulkner... Et moi je te relance avec la chanson Mappemonde des Soeurs Boulay, un très joli texte pour les amours impossibles. Un beau dimanche presqu'estival qui donne le goût de s'épivarder maisbil faut respecter les règles, je me suis contentée d'une ballade à vélo. 🚴☀️❤️

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