vendredi 15 mai 2020

Carreau


Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore… J’ai entendu l’écrivain Pascal Bruckner sur France vingt-quatre parler contre les journaux de confinement. Il disait que personne veux lire ça en plus de rajouter qu’il y a trop « d’écrivains » et pas assez de lecteurs. Si il savait ce monsieur, les lectures que j’ai fait, que je fais toujours je crois pas l’avoir jamais lu. Je vais m’y mettre à la lecture de cet espèce de policier littéraire… Lui pourrais écrire et être édité mais moi je pourrais pas tenir ce journal avec mes quelques lecteurs lectrices, chez nous on appelle ça de la censure… Ça me fait penser à je sais plus qui déplorant l’apparition du livre de poche qui allais mettre la culture, la littérature dans les mains de tout le monde… Faudrait surtout pas écrire et rester abrutis, ce monsieur semble pas savoir ce qu’il me coute ce journal… Couronnons le ce Bruckner, le seul, l’unique maître de l’intelligentsia après lui le déluge où le coronavirus… Tout le monde devrait être égal sauf lui, moi je suis prolétaire et devrais le rester ce que j’écris ça intéresse personne… Je cherche toujours à nommer cette mauvaise émotion que j’ai eu à l’entendre ce bon vieux  bourgeois… Quand on a pas fait les grandes écoles on devrais se taire! Mais moi je dis non j’ai pas besoin de sa permission… À l’entendre le pouvoir comme le savoir faudrait que ça reste dans les mêmes mains, on devrais se contenter d’écrire des vers de mirliton… Semble pas savoir le scribe ce que ça fait d’être doublement confiné par le virus et la maladie mentale, écrire pour chercher un espace de liberté, bloqué un peu la psychose, l’agitation du ciboulot comme l’écrivait un grand… J’ai envie de revenir à mon senti dans cet à peu près désert du goulag occidental, tout le monde se couvre le visage… Cet après-midi j’ai eu chaud, je suis arrivé à déposer un chèque dans le guichet automatique mais j’ai eu de la difficulté à payer mon passage dans le métro… Je suis incapable de nommer l’émotion c’est je crois à partir de là qu’il faut que je me taise, la pandémie me désempare… J’ai regardé un film québécois très bon ça s’intitule Jusqu’au déclin c’est un thriller disponible sur Netflix, je le conseille à tout le monde mais je m’égare je m’égare… Le mois de mai s’en va mais la pandémie reste avec nous, y’a pas de vaccin contre le virus pas plus qu’il y en a contre l’écriture. Je vous illustre ça avec une photo de Paris qui pour moi est la capitale de la littérature… J’espère que mon journal du confinement vous plait, la schizophrénie m’a  laissé un peu depuis que je connais mon environnement… N’abandonnez pas tout de suite je termine pendant que le voisin du bas recommence à gueuler, voilà! C’est tout, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!!  J’arrive à la conclusion la partie la plus difficile, à la prochaine!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Très bon texte et analyse de l'écriture réservée à l'élite selon monsieur Bruckner qui a un trop gros ego... Les vers de mirliton, j'aime bien l'expression. Bon samedi💐

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