lundi 25 mai 2020

Star


 Bonsoir! Bonjour! Déjà venu le temps du climatiseur, je viens de le démarrer… C’est exceptionnel une canicule aussi tôt dans la saison. Encore une tentative de mettre du gras sur mon senti, on dirais que quand la douleur n’y est pas j’ai rien à dire… Y’a pas d’explication pour mes textes ils se suffisent à eux même… Encore une couple d’émission de la série Dark et j’ai terminé le visionnement… Faut vraiment que je sois désemparé au bord de la psychose pour écrire un poème qui n’est pas nécessairement bon… Je pense aux amis itinérants qui l’ont moins dur… Quand-même pour dormir dans les rues y’a toujours l’humidité qui est difficile…

Un matin cru

Dans la rue

Ils continuent

Farfelu

Ces mots nus

Et moi perdu

Composant contigus

N’alarmant plus

Des mots d’hurluberlu

C’est quand c’est quoi

J’ai su

En ce moment ardu

De mauvaise rime qui pue

Comme un mauvais tissu

Et si j’étais poète

Je m’avouerais battu

par toute ces musiques issues

d’une rengaine déchue



 Voilà un poème dédié à Siou pour sa demande spéciale. Quand j’en termine un comme ça je deviens sans mots… Je sais j’ai pas le talent des grands paroliers français qui nous quittent l’un après l’autre, c’est triste…  Je sais pas où je vais avec ça je serai pas décérébré de mon vivant c’est assez épeurant, un cerveau mort ça vaux pas grand-chose… Comme écrire ça me rapporte pas financièrement je me dis que je vaux pas grand-chose pourtant je suis entouré de gens qui m’aident, je ne suis pas seul… Hier j’ai fait les courses j’aurai pas à sortir cette semaine, j’ai acheté de quoi faire un pâté chinois.  En ce moment je mange des chips, ça calme mon angoisse… Je reste chez moi confiné à l’abri… Aujourd’hui il va faire chaud… J’essaye de placer un peu d’humilité dans mon écriture, c’est pas facile j’y met toujours trop d’emphase… C’est triste parfois la poésie, comment il y en a sous couvert de licence poétique écrivent n’importe quoi, la poésie exige qu’on soit grand sans demi-mesure… J’entends plus de poésie dans les médias… Je sais pas pourquoi je m’entête à écrire dans ce milieu de multi-poqué faut que j’en vienne à l’évidence j’en suis un moi aussi, la poésie c’est pas un repêchage d’équipes sportives on est foncièrement seul… Je sais pas pourquoi je pense au regretté Langevin, au franco ontarien Desbiens… et je rajoute Daoust par-dessus ça… Je me répète quand même j’aime bien mes textes crus… Voilà que j’arrive à la conclusion comme je l’écris toujours la partie la plus difficile du texte, c’est comme l’écriture on en sort pas, je me suis condamné à écrire je crois que seule la mort me sauveras. Sobre je suis sobre je ferais pas tout ça sous l’influence de l’alcool… Je partirai pas sur la brosse… C’était ça pour le moment… Ils y sont arrivés moi aussi je peu. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


2 commentaires:

  1. Je l`aime bien ce poème... Ces journées chaudes me rappellent l'année de mon mariage, il avait fait très chaud tout l'été et très tôt dans la saison. Bonne journée 💜

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  2. Merci Bernard ! Bien, moi j'adore vraiment ton poème ! Il est rythmé, il sonne bien ! Il est moderne ! Et il me parle ... et j'ai pris le temps de l'écouter et de laisser venir ces images toutes en cinémascope au creux de ma tête !!! * Et même ton texte qui vient après, ou tu parles de la poésie est aussi très bien écrit !
    Continue, j'apprécie te poésie ! de SIOU

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