jeudi 30 avril 2020

Bungalow


Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore avec ma folie d’écriture un journal de confinement… Prisonnier de la météo, du temps qu’il fait et de la distanciation sociale… Je réfléchis à ce que je vais vous écrire, avec mon lecteur de Deux-Montagnes la ligne téléphonique est très mauvaise. Je vais donc sur ses conseils acheter un autre téléphone… J’ai juste envie de me recoucher, souvenir de cette enfance où je ne lisais que des illustrés… On pourras pas partir en voyage avant longtemps, je crois que c’est l’appareil de mon lecteur qui est sous écoute… Pourquoi? Je sais pas on est pas des menaces à la sécurité nationale… On complote pas, le complot je le vie il est contre moi, toujours de la folie… C’est le senti de mon énorme et inutile sentiment de culpabilité… Toujours à la recherche du comment dire… Pour arriver à l’expression sans me détruire… J’ai dormis un peu, je crois que vous attendez avec impatience la parution de ce texte. Je me souviens plus quel repas j’ai fait, j’ai pas de raison d’écrire d’ailleurs je sais plus pourquoi? Au départ je crois que je cherchais une délivrance, je sais que plusieurs d’entre vous pourraient faire la même chose… J’ai vu à la télé un type bénéficiaire de la sécurité du revenu qui remplissait tous les clichés du prestataire, les journalistes devaient le savoir c’était pathétique… Cette semaine j’ai contacté l’amie médecin de la journée d’éthique, je devrais recevoir le dédommagement dans quelques jours. J’ai regardé dehors si la voisine attendait pas ses « copains »  y’avait personne… Ça dors dur les prestataires, j’oublie souvent que la voisine a un problème de santé mentale, je l’entends ronfler… Je suis trop vieux les plus jeunes pourront pas se reconnaitre dans ce que j’écris, ce soir je vous illustre ça avec l’édifice qui a remplacé les Twins Towers… Je reviens à mon senti essais de vous le faire voir, de vous faire balancer une sorte de douleur intérieure. Je suis malheureux je ne peux plus partir y’a déjà une difficulté  à rester confiné, comme un hamster je courre dans ma cage sans jamais aller loin… L’édifice c’est le One World Trade Center… On s’entend que pendant le confinement les villes dorment c’est le désert humain.  Hier j’ai parlé parfum avec l’intervenante, lui ai raconté comment j’aimais mon eau de toilette… La travailleuse sociale a téléphoné pour prendre des nouvelles, je lui ai signalé que j’aimerais avoir des masques… J’ai une mélodie de Fauré dans la tête…  Je me répète j’aurai écris et souvent dans la nuit avec de la difficulté à qualifier ces écritures nocturnes… La conclusion approche, la semaine prochaine graduellement ce seras le dé-confinement, moi je vais rester chez moi… Voilà! On y est presque n’ hésitez pas à commenter, comme le premier ministre dis les beaux jours sont devant. Je termine c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous tiens encore un peu, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




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