mercredi 5 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La journée s’est bien passée. Tout s’est réglé simplement. J’ai rencontré la stagiaire française, lui ai parlé de pleine citoyenneté et des patients partenaires, je pense qu’elle était contente. Ce soir je suis calme, pense à ma carte de crédit, tout est O.K. Je vais revenir sur mon senti, parfois y’a des journées où rien ne va, des journées lourdes et le lendemain tout va mieux je ne sais pourquoi. Ce soir j’ai le fix sur une carte de crédit obsolete. Je crois que je l’ai perdu mais elle est plus bonne à rien. Cet après-midi dans ma grouillante bibliothèque j’ai trouvé un livre que j’ai prêté à l’intervenante pour ses vacances. J’espère que ça va lui plaire moi j’avais bien aimé. Ai retrouvé le livre de Vassili Grossman, un auteur qu’ils mentionnaient dans la série télévisée Stalingrad, je trouve ça intéressant de retrouver des auteurs que j’ai lu dans des commentaires documentaires. Le monde est encore en  guerre, c’est pas la même guerre que la deuxième guerre mondiale mais y’a des gens qui souffrent. Je sais que je suis privilégié de vivre dans ce que j’ai baptisé le goulag occidental, vous savez que je vie rien de comparable au vrai goulag, quand même l’hiver s’en viens va falloir rester à l’abri et courir dehors dans le froid. Ce qui est étrange c’est que je reste pas longtemps sans trouver un objet d’angoisse. J’arrive pas à rester calme plus de deux heures pourtant… Ce matin dans l’ascenseur j’ai croisé un homme dans son petit chariot électrique qui s’est mis à fredonner un air inconnu, je sais pas pourquoi c’est une de mes grandes cause d’angoisse. Je vie ça comme si on me disait fait donc comme moi travaille et ferme ta gueule. Je crois que c’est un peu le lot des gens qui vivent de l’aide sociale, je vois ça comme une sorte de nazisme et c’est un peu là qu’il est le goulag, dans le stigmate et les préjugées… Je sais, je sais on peux pas s’entendre avec tout le monde mais y’a des gens juste de savoir que je respire c’est comme si je leurs volais l’air, l’oxygène. Je dois me résigner je serai jamais à ma place, y’auras toujours des gens pour m’étriver. C’est contre ça que je me bat l’idée qu’il n’y a qu’une façon de vivre, le très judéo-chrétien gagné sa vie. Comment vous dire? Aujourd’hui j’essaye de faire des choix plus judicieux, ce qui contribue à mon rétablissement je le sais un peu plus. J’aimerais qu’on soit moins dur avec les prestataires, ils se sont pas levé un matin en se disant aujourd’hui je demande de l’aide-sociale. C’est un parcours qui fait partie de la maladie mentale. J’aime pas dire que je suis malade mental et prendre ça pour excuses pour faire des conneries. Un « grand » homme nous a donné de la « poésie » aujourd’hui http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201610/05/01-5027609-philippe-couillard-recite-un-poeme-en-guise-dau-revoir-a-sylvain-gaudreault.php   Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

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