mardi 18 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je sais pas trop quoi vous écrire, mais oui! Il fait chaud, j’ai ouvert la fenêtre et j’essais de vous écrire sur mon senti, il pleut à boire debout, aux actualités j’ai vu l’avion où voyagent les journalistes qui couvrent Donald Trump, deux avions pour un idiot c’est beaucoup. Aujourd’hui y’avait rien dans le courrier… Maintenant j’ai toujours la tête vide, j’aime toujours autant voir les avions et encore plus les prendre. Quand je voyage c’est toujours en classe économique, je me souviens de ce départ de Washington à Toronto, je me suis trompé de siège et je comprenais pas que le gars voulait sa place côté allée, on s’est un peu engueulé, lui en anglais moi en français, j’étais vraiment assis à sa place, je lui ai donné… Je crois que je vous l’ai déjà écris ailleurs. Lentement ça se rafraichis. Dans le goulag occidental c’est l’endroit idéal pour entendre des moteurs d’autobus et de camions ronronner. Je pue, je prend une douche… Ça y est je sors de la douche parfumé au Burberry Brit Rythm ça sent bon… J’aime beaucoup le parfum beaucoup plus que les pissoires de tavernes où les vestiaires de gymnases, à la télé ce sont nos bras meurtris qui portent le flambeau, je m’éloigne de mon senti, l’hymne national américain et ensuite le canadien. Je me demande pourquoi ça été si long pour vivre comme je vie là. J’imagine que ça prenais le temps, le senti, le sentiment ça pas sa place dans le hockey. Je pense au patriarche qui disait une business ça a pas de cœur. Pourtant je pense au magasin de meubles que le patriarche avait avec un associé, ça avait pas marché moi j’y ai travaillé un peu mais j’étais pas payé peut être que si j’y avais mis un peu de cœur… Je pense que le patriarche s’était fait avoir par l’associé… Je pouvais pas acheté d’amplificateur de système de son, la matriarche voulait pas c’était trop bruyant… Je vous ai jamais raconté quand dans une poussée de folie j’avais détruit ma guitare et ma télé miniature, j’avais mal je souffrais… Je souffre encore mais c’est plus discret. La pluie a cessé, le store est ouvert y’a moins de circulation. Je cherche, j’écoute ce que ça me dis… Ce soir la paranoïa me laisse tranquille, l’angoisse aussi pourtant je suis pas guéris, je me rétablis. Soixante ans, j’ai rien vue, times fly, je pense à nos grands poètes qui sont maintenant vieux et sages. Je reviens au « Comme à radio » de Lucien Francoeur https://www.youtube.com/watch?v=fYIFt7UyP4U moi j’aime ça la radio mais je l’écoute beaucoup moins je préfère le web où je trouve tout ce que je veux. J’aimerais ça terminer avec de l’émotion ce soir et oublier ces nuits noires. Bon! Je vous lâche avec ça, c’est terminé, c’est finis. Je sais c’est pas de la grande littérature. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

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