lundi 10 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis content de mon lundi, ai parlé de ma schizophrénie et comment je la vie à la radio de Radio-Canada… Les pompiers passent dans le goulag occidental. Ce soir je me sent bien, j’ai beaucoup dormis. Dehors quelqu’un fouille dans les poubelles et le recyclage… J’essais de respirer par le nez. Je pense à l’ami à tout ce temps qu’a duré notre amitié, c’est bien. Je crois que je devrai nourrir mon senti, dire des choses positive sans faire de psychologie à cinq cennes. L’ami viens de téléphoner je suis toujours heureux de lui parler. Me suis versé un verre de boisson à l’orange, j’arrive pas à vous décrire mon senti. Je suis pas une vedette, je dirais que je suis plus une sorte d’artisan qui tricote les mots. Souvent avec les gens de lettre ça finis mal, la prose est belle mais la vie est vache… Je vous ai dit que je rédigeais mon cahier? J’écris sur deux plans… Dans le moment je pense à téléphoner à la matriarche mais je vais attendre à demain. C’est étrange à la radio j’étais comme sur un nuage, j’ai vu beaucoup de monde et je me rappelle pas des visages, pas même celui de l’animateur, je leurs fait toutes mes excuses. Ça me prend du temps à vous écrire ce soir… Je vais essayer de revenir aux avions à l’aéroport Billy Bishop que je confond avec le jouet Billy Blastoff, je sais pas si mes frères se souviennent de cette bébelle…Non! Je reviens pas avec mon sujet de prédilection, je pense à ce vétéran de La Corée qui étais mal lunée, c’est vieux tout ça… À l’entrée de l’édifice l’agent avait mon nom comme Bernier Saulnier plutôt que Bernard Saulnier, il m’a quand même laissé passer. Bon! La chose la plus importante c’est que je m’enfle pas la tête que je sois pas justement une vedette. Ces quelques mots que je vous écris j’espère qu’ils ont un peu de valeur à vos yeux, ça coûte cher apprendre à écrire, faut pas compter le temps ni les accents… Je me promène entre Word et Facebook, y’a de l’action ce soir… Dehors, chez moi quelqu’un marche d’un pas pesant sur la passerelle, je pense au voisin dont le manteau est plein d’épingles à couche… C’est lundi mais je me sens comme un dimanche. C’est la soirée, pas encore la nuit, j’entends la musique qui viens des voitures. Je sais pas si je devrais y croire à cette écriture… Lentement j’y arrive mais à quoi? J’espère toujours qu’avec l’écriture y’a une amélioration de mon état, c’est possible… Pourquoi pas? La folie puisqu’il faut nommée l’état, la folie disparait pas mais elle s’amenuise… Vous souvenez vous de la folle du logis, la mienne est toujours présente et elle s’amuse à me déjanter… Quelques mots encore j’espère que vous avez accroché. Moi j’ai de la difficulté à conjuguer, je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire