Bonjour ! Je sais pas quoi vous raconter, les muses sont
muettes. Je vais y arriver quand même aujourd’hui, je me sent comme un enfant
privé de Pollux et du manège enchanté à qui on a dis pour la rentrée de se
débarrasser de son caneton Saturnin. C’était enchanteur, je me souviens encore
de Pépino et Capucine, y’avait aussi ce dessin animé Hercules, j’ai oublié si c’était
en Anglais. Tout ça et d’autre meublait nos têtes d’enfants. J’avais peur du
gros œil à la télévision qu’on voyait avant d’aller se coucher. J’ai longtemps
regardé la boîte à Surprise avec tout les personnages on regardait ça après
Bobino en revenant de l’école c’était à quatre heure trente avant de souper.
Plus tard plus vieux je regardais Pop Citrouille du fantastique avant l’heure,
on avait pas le câble on écoutais Radio-Canada et Télé-Métropole. J’ai pas le
souvenir d’avoir été puni avec un moment sans télévision comme celui d’avoir
été puni, à genoux dans le coin peut-être ? J’ai rêvé à un cousin qui habite
dans le nord, je lui demandais si y’avait du poisson il m’a dis que oui il
étais plus grand et plus gros que dans mon souvenir. La télévision c’est une
affaire de schizophrène qui s’invente un monde avec des personnages imaginaires
des êtres gris qui n’existent pas. Mes premières visions de Québec ça été les
Enquêtes Jobidon et de la forêt québécoise CFR-CK Tout ça pour dire qu’on a
grandis avec la télévision, qu’elle nous a fait inventer nos jeux on jouait en devenant
un personnage. Les marionnettes de l’escadrille de l’air c’étais bien, fusée
XL-5, Supercar on avait bien du plaisir a regarder ça. On jouais avec le
sérieux de l’enfance à vouloir grandir et rêver comme le premier des
astronautes, des physiciens, des astronomes sérieusement. Bien sur on voyait
pas, j’ai mis du temps avant que tout ça s’évanouisse. L’adolescence a commencé
ses ravages. Voilà maintenant y’avait la Cabane à Midas, Monsieur Tranquille on
empruntais les personnages espérant les devenirs un jour c’était de l’ordre du
phantasme. J’ai pris de l’âge je suis resté marqué par tout ça. Sans parler des
westerns d’Hollywood dont on raffolais, le cinéma l’après midi quand il y avait
pas d’école. On faisait nos devoirs après on s’assoyait devant l’écran. C’était
quand même pas mal le monde domestique. Voilà j’ai vieillis mon imaginaire est
toujours là, je termine bonne journée !
03/09/20
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