lundi 2 septembre 2024

 

Bonjour ! Je sais pas quoi vous raconter, les muses sont muettes. Je vais y arriver quand même aujourd’hui, je me sent comme un enfant privé de Pollux et du manège enchanté à qui on a dis pour la rentrée de se débarrasser de son caneton Saturnin. C’était enchanteur, je me souviens encore de Pépino et Capucine, y’avait aussi ce dessin animé Hercules, j’ai oublié si c’était en Anglais. Tout ça et d’autre meublait nos têtes d’enfants. J’avais peur du gros œil à la télévision qu’on voyait avant d’aller se coucher. J’ai longtemps regardé la boîte à Surprise avec tout les personnages on regardait ça après Bobino en revenant de l’école c’était à quatre heure trente avant de souper. Plus tard plus vieux je regardais Pop Citrouille du fantastique avant l’heure, on avait pas le câble on écoutais Radio-Canada et Télé-Métropole. J’ai pas le souvenir d’avoir été puni avec un moment sans télévision comme celui d’avoir été puni, à genoux dans le coin peut-être ? J’ai rêvé à un cousin qui habite dans le nord, je lui demandais si y’avait du poisson il m’a dis que oui il étais plus grand et plus gros que dans mon souvenir. La télévision c’est une affaire de schizophrène qui s’invente un monde avec des personnages imaginaires des êtres gris qui n’existent pas. Mes premières visions de Québec ça été les Enquêtes Jobidon et de la forêt québécoise CFR-CK Tout ça pour dire qu’on a grandis avec la télévision, qu’elle nous a fait inventer nos jeux on jouait en devenant un personnage. Les marionnettes de l’escadrille de l’air c’étais bien, fusée XL-5, Supercar on avait bien du plaisir a regarder ça. On jouais avec le sérieux de l’enfance à vouloir grandir et rêver comme le premier des astronautes, des physiciens, des astronomes sérieusement. Bien sur on voyait pas, j’ai mis du temps avant que tout ça s’évanouisse. L’adolescence a commencé ses ravages. Voilà maintenant y’avait la Cabane à Midas, Monsieur Tranquille on empruntais les personnages espérant les devenirs un jour c’était de l’ordre du phantasme. J’ai pris de l’âge je suis resté marqué par tout ça. Sans parler des westerns d’Hollywood dont on raffolais, le cinéma l’après midi quand il y avait pas d’école. On faisait nos devoirs après on s’assoyait devant l’écran. C’était quand même pas mal le monde domestique. Voilà j’ai vieillis mon imaginaire est toujours là, je termine bonne journée !

 

03/09/20

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