Bonsoir! Bonjour ! Rêve deux gars un entrepôt des caisses de
thé, un coffre en cèdre. Je me rappelle dans la vraie vie j’ai travaillé dans
un atelier d’usinage où je remplissais les caisses de copeaux de métal. C’est
loin tout ça, l’été l’atelier était humide et lourd d’huile, de ce qui s’appelle
du compound aussi une sorte de lubrifiant… J’étais un balayeur. Le soir je
faisait ma tournée des machines à contrôle numérique, des tours, je ramassais
le métal, de l’aluminium et d’autre que je suis incapable de nommer du cuivre
je crois. Dehors un gars crie « y’est où le bébé ! » Mon amour. C’est
finis tout ça j’avais eu des problèmes a travailler là je savais pas vivre je
connaissais pas mes principes c’est douloureux juste de vous en parler. Là
aussi la schizophrénie m’épargnais pas, la pression d’avoir un travail quel qu’il
sois même si ça me rendais malheureux. Je pense aux cotés judéo chrétien de tout
ça à cette idée que tu n’est rien si t’a pas un travail rémunéré. Cette nuit il
fait doux la fenêtre est ouverte, j’ai cessé de me battre… J’aime bien l’idée
de co-construction à partir de l’expérience dans le cadre du centre d’apprentissage
santé et rétablissement. Cette semaine j’ai entendus dire qu’on dénigrais les
formations, encore de l’ignorance… Cette nuit j’ai dormis en ce moment je suis
bien réveillé. Ce matin la femme de ménage devrait être là. J’entend le
grincement des roues de métal sur les rails dans la cour de triage. Je vais
essayer d’y aller avec mon monde intérieur, mes sentiments les plus profonds, c’est
pas facile de mettre ça en mots. Je m’arrête je médite un peu là-dessus. À la
première alerte, au premier malaise, je vais retraité dans la solitude, loin du
brou-ha-ha. Chez moi ils parlent de travaux de plomberie j’espère que je serai
pas obligé de déménager, je suis bien ici… Je fait le tri de tout ce qui me
passe par la tête, je parlais avec un jeune homme des voix intérieures et des
voix de la schizophrénie pour moi ça se confond, l’angoisse me parle tout le
temps j’ai réussis a vivre avec jusqu’ici, le silence est tellement rare.
Voilà! C’est la chute, l’épilogue , la conclusion !!! Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque- là !!! Au revoir !!! À bientôt!!! Obrigado !!! À la
prochaine j’espère !!!
20/10/2023
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire