Bonsoir! Bonjour ! Cette nuit j’ai un gros blanc rien a
arracher à mon cœur. Je ferai pas la grève comme à Hollywood de toute façon mes
écrits sont noyés dans les réseaux sociaux. Je pense à ce New-Yorkais qui
aimait sa ville qui ne dors jamais il sortais la nuit… Moi je suis à Montréal
et je ne fréquente plus ses quartiers chauds la ville dors quand même. Avant y’avais
des nuits que je traversais en marchant je rencontrais des gens étranges. Ici
le loyer est payé c’est bien je suis chez moi. Quand j’ai trop les bleus j’ai
qu’à me souvenir de mes années de galère ça me ramène. Aujourd’hui je préfère
la lumière du jour le chant des oiseaux. Je sais qu’il y a des gangs qui se
font un orgueil de ne pas travailler de ne pas dormir en passant la nuit à
boire et à se geler, souvent ils sont très malhonnêtes… Parfois je partais la
nuit sans dire où j’allais je me souciais pas du danger de toute façon on
semblait s’en foutre. Maintenant même en voyage je suis prudent je sors pas la nuit,
je préfère l’architecture les monuments les statues le jour. Cette nuit je suis
vraiment désarmé j’ai plus de mots, je me souviens que c’est un long week-end
lundi c’est la fête du travail. Il est passé minuit je cherche mes mots, je
partirais encore pour vous écrire de nouveaux lieus de nouvelles contrées,
parfois j’ai un mot en tête et c’est une chanson qui apparait… Je pense à tout
ces poètes disparus ça y est ont les a passés aux oubliettes on en parle plus.
Il reste quelques poèmes mémorables, je pense aux Ils ne demandaient qu’à
brûler du regretté Gérald Godin… Les cantouques aussi, je vous écris solitaire
de ma nuit et j’espère j’espère tuer l’ennuis. On se demande où serais le monde
sans poésie, rien qu’à penser au détenu dans sa cellule qui se laisse emporter
par des vers. Ça sert à rien mais c’est bon pour tout. Parfois j’écris des
torchons ça prend du front. Voilà ! J’essaye toujours de trouver les mots, au
début comme à la fin, disont qu’on est pas poète par dépit ni par désoeuvrement
faut l’avoir dans le sang. C’est la chute, l’épilogue, la conclusion comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À la prochaine
j’espère !!!
02/09/2023
Plusieurs choses meviennent en tête après cette lecture. En marchant, j'ai écouté le baladeur du show poétique de David Goudreault qui joue si bien avec les mots. Et côté voyage, la série Tadam Vietnam sur Évasion donne vraiment le goût de visiter ce coin du monde.
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