mercredi 6 septembre 2023

 

Bonsoir! Bonjour ! C’est une canicule, le climatiseur est bien utile… Je pense au village à comment les médias disent que c’est dangereux, je vie encore en espérant le mieux. Y’a toute l’idée du « normal » qu’est-ce que c’est ? Accepter bien que plusieurs n’aiment pas ça… Je vous écris et je réalise que je suis perfectible que je peux m’améliorer… Pour en prendre conscience j’ai besoin de recul et de solitude. C’est assez fou comment parfois ça ressemble à de la croissance personnelle. Je tiens pas vraiment à écrire comme ça je trouve qu’il y en a beaucoup sur le marché. J’ai dormis un peu, le climatiseur tiens le logement frais. Je sais pas pourquoi j’écris, c’est plus fort que moi je cherche à dire à raconter, à l’époque c’était les médecins qui écrivaient souvent correspondait ces machines là existaient pas c’était le papier le stylo une enveloppe et un timbre ça donnait de belles relations épistolaires. Disons qu’il y avait le curé le médecin et le vicaire une sorte de sainte-trinité qui gardait ses ouailles dans les bonnes mœurs. J’écris ça et je pense au Docteur Ferron sur la rive sud c’était un grand lettré qui pratiquais parfois gratuitement. Faut lire Le ciel de Québec qui fait le portrait du Québec profond d’avant la révolution tranquille. La plume pour les médecins de l’époque c’était une affaire de notes et de dossiers plus tard quelques un d’entre eux faisaient semblant d’enregistrer leurs patients avec un magnétophone miniature, y’avait beaucoup trop de patients patientes ils les enregistrais pas tous. Je crois que je vais relire les roses sauvages. Quand je suis comme ça la nuit seul à mon bureau devant l’ordinateur je suis un écrivain. Je pense au psychiatre qui m’écoutais pleurer aux canicules difficiles où je portais quand même un pull-over. Je connais pas la rive-sud de Montréal, j’y ai bu quelques bières à la brasserie. Je crois que monsieur Michel Chartrand avait une imprimerie pas loin. C’est toujours et encore la même chose les gens de la banlieue qui traversent les ponts pour se rendre au boulot. Aujourd’hui le monde parallèle du bas de la ville est plus tellement créatif, on y meurt de faim et d’overdose et on ose plus le fréquenter. Voilà ! C’est tout pour cette nuit comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

07/09/2023


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