Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui je vous écris de la fin de l’après-midi.
Il fait beau je suis un peu nostalgique, il vente le soleil se couche parfois
je me sent comme si j’avais onze douze ans. Aux nouvelles à la télé encore un
assassin taxé de schizophrénie comment vous dire qu’on nous met tous dans le
même panier. Je connais des malades décents… Dans le parc en face ils jouent au
volley-ball, je suis vide mais vide ! La télé est sur le réseau des sports, j’attend
le football américain, j’aimerais beaucoup vous écrire avec sensibilité parfois
je fait pas attention. Ouais ! Je me suis couché et j’ai dormis cette semaine à
la télévision j’ai vu une aristocrate d’une famille amie de Proust c’est
malheureux mais j’arrive pas à le lire. Au lancement du recueil d’un ami je
racontais que la lecture m’avait sauvé la vie, à un moment la femme avec qui je
vivait aimait pas que j’écrive quelle tristesse incapable de m’exprimer elle me
rabaissait toujours. Y’avait pas d’amour je sais pas ce que je faisait là avec
elle. J’aimerais bien vous écrire la lourdeur dans laquelle je vivait, la
tristesse aussi j’étais pas à ma place dans ce concubinage ça été long avant
que je le réalise. C’est loin tout ça j’ai dérivé longtemps avant de jeter l’ancre
où j’habite maintenant. Mon histoire est pas très très originale, un affect
déglingué je sortais sans trop savoir ce que je cherchais. J’arrosais ça de bière
et tout le monde était très malheureux. Le voisin désagréable est revenus il
sort sur la passerelle en pleine nuit et envoie chier les passants. Je pense qu’il
entend des voix, il crie ta gueule mais on entend personne parfois je crois que
c’est à moi qu’on crie ta gueule à cause de mes interventions dans les médias.
J’ai pris une douche me suis parfumé ça me rassure. La nuit y’a surement des
itinérants dans le parc en face je me souviens du concierge qui y jouait de l’harmonica.
Je me tairai pas… De toute façon on sait pas que je suis debout que je ne dors
pas, les rideaux sont tirés on peux pas me voir. C’est de l’angoisse tout ça… J’ai
peur pourtant je suis chez moi c’est comme si on pouvait lire dans ma tête.
Voilà ! C’est la chute, l’épilogue , la conclusion. Je vous remercie !!!
26/09/2023
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