lundi 30 novembre 2020

Spanglish

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir ça va pas très bien, j’ai le vertige la tête me tourne peut-être à cause du monologue que j’ai écris aujourd’hui… Je dors très mal, me questionne sur ces écritures… Cet après-midi j’ai essayé de manger une pomme mais je l’ai régurgité. Je pensais à quelques ateliers d’écriture où j’ai participé, je finissait toujours par me faire voler mes textes… Y’a ce cours de français discours poétique auquel j’ai participé y’a longtemps, une jeune fille m’a demandé où je prenais mon inspiration, dans ma vie que je lui ai répondu, dans ma vie… Je suis certain d’avoir écrit ça ailleurs … Ce soir le parc est pas éclairé, le voisin bavard du dessus se promène sur la passerelle… Je sais pas ce que deviens le poète José Acquelin, il a mon âge… C’est un poète universitaire… Ai regardé le porte parole du Refuge des jeunes, je sais pas pourquoi je l’aime pas ce gars là peut-être parce que nos chemins se sont croisés y’a un peu plus de trente ans rue Saint-Denis… Il commence à être un peu vieux pour aider les jeunes hommes de toute façon je crois pas que ce sois encore son public. Moi je sais bien que maintenant je suis un bonhomme et j’essaye à ma façon d’aider en santé mentale… Je reste triste au bout des mots, j’écris parce que je veux plus retourner là où j’étais dans la junk. Je suis pas toujours intéressant je coure après le temps… À l’hôpital on me conseillait le refuge je suis jamais allé j’avais trop peur paranoïaque un peu comme l’écrivain malheureusement décédé ami du porte parole… Je pense à ceux qui sont partis y’en a plusieurs heureusement on peut les lire l’œuvre survis… Y’a un slammeur qui est devenus le poète de sa génération je le trouve très bon lui aussi je l’ai croisé… Je veux pas vous conter des histoires de gars chaud, je ne bois plus, j’essaye encore la poésie

 

D’emmanchure en amanchure

Au bas du mur

On me croyait pur

C’était l’enflure

Lacrymale les sanglots

D’un matin pas beau

 

Voilà c’est juste un petit poème pas trop travaillé. Je sais pas où j’irai malmené… Aujourd’hui je préfère la vie à la nuit, la lumière à la noirceur, de pauvre vers d’hiver… À l’époque où j’étais dehors j’étais toujours entouré d’artistes et je pensait pas à « travailler » mon « œuvre ». Les autres créaient moi j’écoutais je regardais… Maintenant j’écris je sais pas ce que ça vous dis comme produit. C’est l’ennuis… Quelques mots encore avec un avion qui survole Montréal, l’impatience de recevoir le vaccin et qu’on ouvre les frontières pour partir loin un moment… C’est terminé pour ce soir j’en ai assez écris, la conclusion est toujours difficile, souvenir d’un gars en costume qui portais un masque et qui m’avais quêté une cigarette je sais pas ce qu’il cachait. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

 


1 commentaire:

  1. J'aime bien ce poème. Ça doit être un peu de stress ce malaise et la pleine lune nous cause des insomnies...Je disais justement que tu occupais bien ton remis tout en étant utile aux autres.Bonne journée 🎄

    RépondreSupprimer