Bonsoir !
Bonjour ! Parfois je le trouve difficile mon combat contre la stigmatisation.
Je reste honnête même si la psychose me guette… Ce soir je suis fatigué mais je
vous écris quand même, cet après-midi y’avait une entrevue très intéressante
avec un écrivain que j’ai croisé une couple de fois. Je suis toujours étonné d’entendre
son parcours. L’animatrice a parlée du pays avec son cinquante pour cent des
hommes qui ne savent pas lire encore moins écrire. Je me souviens que les
enfants traitaient de maniaque un homme avec un livre… La lecture c’est ce qui
m’a sauvé, ce qui me sauve… Voilà si tu a des commentaires tu peux me les
écrire, je te donnerai mon numéro de téléphone pour te répondre de vive voix je
laisse là ma paranoïa… Toujours mais toujours les mêmes folies, je ne peux plus
partir semble que les choses vont revenir à la normale à la fin de deux milles
vingt et un… Ce matin y’avait de bons articles dans le journal sur le Boeing
sept trente sept Max, je trouve toujours
les françaises charmantes mais je veux pas de troubles… Je devrais pas me
confesser comme ça, les psychiatres aiment pas ça… Demain c’est vendredi la semaine
est finis … J’étais content de parler avec la matriarche aujourd’hui… Parfois
je perd le cours des jours… Je ne bouge pas je reste chez moi, je travaille
dans un univers virtuel, j’ai encore quelques formations à faire… Encore
aujourd’hui j’aurai fait de mon mieux, quand même l’autodénigrement se
manifeste c’est difficile… Souvenir du russe qui étais venus changer les
robinets chez moi, j’avais brisé tous les filets. Ce seras un Noël sans messe
de minuit quand même y’a longtemps que j’ai abandonné cette tradition… Ce seras
un Noël radiophonique décembre arrive avec la nostalgie. Je pense que mon
expérience peut profiter à d’autre quoi que j’ai peur qu’on harcèle mes proches
quand je me raconte… C’est toujours mon journal du confinement je ne bouge pas,
je reste chez moi seul c’est mieux comme ça… Ce soir c’est le silence j’ai
beaucoup parlé peut-être pas au bon moment… J’aurai connus que la ville je suis
un urbain, les ambulances passent souvent. J’essais de rester loin de l’hôpital,
je réfléchis à ce que j’ai appris aujourd’hui à ce que j’ai construit avec les
collègues, j’essais de garder ça simple… Demain c’est l’atelier de monologue, j’ai
écris cinq lignes que j’ai déposé sur le site… Je sais pas où ça me mène tout
ça j’ai presque envie de dire que c’est ma prison, vous voyez bien que je suis
incapable de vous raconter des histoires, le narratif me manque. J’ai souper et
je m’y suis mis voilà ce que ça donne… Je sais pas comment faire pour bien
terminer, si vous êtes pas content vous l’écrirez, la machine est là pour
composer. C’est l’épilogue, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là !!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Ciao
Bernard
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