Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir ce sont les élections américaines, c’est épeurant. J’aime pas
beaucoup ces latinos qui votent républicain parce qu’ils croient que les
démocrates sont communistes. Je pense au système de santé a combien ça va leur
couté si ils sont infectés par la Covid-19… Ces jours ci y’a beaucoup de
controverse autour du système de santé québécois à comment ont manque de professionnel
en santé mentale, je crois que même avant d’attendre pour se faire soigner les
gens ont peur de se faire stigmatiser avec une maladie mentale. Je travaille
là-dessus les effets et la conscience d’être stigmatisant, faire savoir au gens
le faible pourcentage de gens malade et violent. Je me prend comme sujet j’essais
d’être bon et aimable, d’écouter ceux qui en ont besoin… J’essais de vous
trouver un exemple de stigmate, avec le temps j’ai de moins en moins conscience
quand ça m’arrive, quand j’étais plus jeune on avait bien raison de me mettre à
l’écart j’avais pas un bon mode de vie quand même se faire arroser de bière c’est
pas agréable… Je me souviens vraiment pas, les différents milieu de travail j’étais
responsable de ma stigmatisation. Je ferai pas la victime…. Je pense à cette
chambre qu’on m’avait offert dans un mouroir c’est la stigmatisation, le ghetto
vivre avec des malades comme soi, le seul espoir qui restais c’étais de ne pas
coucher dehors et de se laisser mourir… J’ai mis des « amis » à l’écart,
ils ne m’aidaient pas n’étaient pas aimable. Je me rétablis toujours… C’est
toujours mon journal du confinement, je vous écris sur la stigmatisation parce
que je donne une formation cette semaine et que je veux mettre certaines choses
au clair, le stigma c’est souvent dans la manière d’être différent qui te fait
rejeter par les autres… Avec l’âge ça s’atténue, je me souviens les gens me
racontaient n’importe quoi… Je sais plus, je suis désolé quand on joue au dur
faut s’attendre a avoir des tapes sur le nez, le stigmate c’est aussi se faire
évincer d’un logement au loyer abordable… C’est aussi un refus d’ouvrir un
compte à la caisse parce qu’on y dépose pas au moins cent dollars… C’est aussi
attendre des heures et des heures avant d’avoir une consultation avec un professionnel
de la santé mentale pour se faire dire de revenir le lendemain à l’urgence psychiatrique…
C’est aussi le sentiment de persécution
vrai où faux en lien avec la maladie, c’est de se faire dire qu’on est un
profiteur parce qu’on vie avec des prestations de la sécurité du revenue. Où
tout simplement se faire mettre de côté parce qu’on est malade, vous voyez tout
ça ne remonte pas l’estime de soi on en manque à cause du stigmate… Voilà! Je
termine là-dessus c’est pas un grand texte, c’est des souvenirs personnels…
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore
pour souhaiter vous revoir dans une prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À
bientôt !!!
Bernard
Fort intéressant et à-propos ton analyse de la stigmatisation. C'est tellement malheureux ce que vivent ces gens malades qui ne sont pas pris en charge ou qui ne veulent pas se faire aider. Tu t'en est sorti et ton parcours a servi t'a mené où tu es, un aidant et un exemple à suivre. Pour les Américains, assez désolant cette vision des latinos ...Bonne journée.
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