dimanche 1 novembre 2020

Données


 

Bonjour ! Bonsoir ! Ils ont toutes mes données ils savent tout sur moi… Vous n’avez que ce que j’écris et ma paranoïa. Quoi dire là-dessus des hackers y’en a partout, Facebook vend sa récolte au plus offrant. Mes rêves d’écrivain ça commence à faire… Pourtant y’a que là que je suis à peu près bien, je veux pas devenir un collaborateur comme dans les années quarante. Je comprends les gars qui décident de vivre dans la rue, je le fait pas je suis trop douillet… Tout ça c’est de l’angoisse exacerbé. Je suis chez moi le loyer est payé. Je tiens pas à ce que ma névrose se transforme en psychose, pauvre fou… Je peux pas partir c’est la pandémie je reste au pays… C’est toujours mon journal du confinement parfois je déraille… J’ai regardé la grande librairie, des auteurs qui ont écris sur internet y’a de quoi être fou. J’aime quand même bien la machine… Dites comment on fait pour être édité ? Faut commencer par savoir écrire vous allez me dire… L’autrice disait que les codes sont plus simples que l’écriture, j’y comprends rien… De toute façon ma peur me conduit toujours à l’hôpital c’est pas vraiment le temps de la maladie mentale avec la Covid-19… Y’en a un qui a commis des gestes irréparables à Québec rien pour remonter l’estime des gens qui souffrent d’une maladie mentale. Je continue ma démarche de rétablissement pour montrer qu’on est pas tous violent… C’est difficile de démêler tout ce sentis maladif… Je sais vous n’aimez pas ce propos, la maladie c’est pas vous et mon écriture on en parle pas. Je suis ému ces gens là l’avaient pas demandé… Je me questionne sur comment mettre de la beauté dans tout ça ? C’est impossible ce sont des actes horribles. Voilà! J’arrête là je vais essayer d’ écrire un poème.

 

Vouloir bercer les hurlants

Les réconforter avant

Que des mots maintenant

Qui font mal pendant

Poème enfant

Un homme qui cherche des mots vibrants

Holistique pourtant

Images métaphores manant

Descente menant

Vous voir riant

L’espoir naissant

Toujours tout le temps

 

 Si j’ai des lecteurs lectrices qui se sentent pas bien écrivez moi je vous donnerai mon numéro de téléphone et je vous écouterai, parfois on se sent bien seul vous écouter c’est ce que je peux faire. Ce soir c’est la noirceur qui arrive tôt avec la pandémie c’est difficile. Ce matin j’ai préparé la formation j’espère que ça va être bien. Comme toujours mon écriture est échevelée… La nuit m’a emportée, quand même vers le bonheur j’irai, je le chérirai pour ne pas oublier. Ne pas rester isolé…  J’en suis presque à la conclusion, j’espère que me lire vous réconforte même si ce n’est que pour dire « je suis pas aussi fou que lui » voilà c’est la chute, l’épilogue abandonnez pas y’a quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Très à propos et ton poème apaisant.Heureusement que ces êtres violents ne sont qu'une infime minorité et selon moi on ne peut faire grand chose avec ceux qui refusent de se faire aider, c'est triste. Nos décideurs semblent vouloir trouver des solutions mais ce n'est pas simple par les temps qui courent. Continue ton implication qui en aide certainement plusieurs 😍

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