Bonjour !
Bonsoir ! Ils ont toutes mes données ils savent tout sur moi… Vous n’avez que
ce que j’écris et ma paranoïa. Quoi dire là-dessus des hackers y’en a partout,
Facebook vend sa récolte au plus offrant. Mes rêves d’écrivain ça commence à
faire… Pourtant y’a que là que je suis à peu près bien, je veux pas devenir un
collaborateur comme dans les années quarante. Je comprends les gars qui
décident de vivre dans la rue, je le fait pas je suis trop douillet… Tout ça c’est
de l’angoisse exacerbé. Je suis chez moi le loyer est payé. Je tiens pas à ce
que ma névrose se transforme en psychose, pauvre fou… Je peux pas partir c’est
la pandémie je reste au pays… C’est toujours mon journal du confinement parfois
je déraille… J’ai regardé la grande librairie, des auteurs qui ont écris sur
internet y’a de quoi être fou. J’aime quand même bien la machine… Dites comment
on fait pour être édité ? Faut commencer par savoir écrire vous allez me dire…
L’autrice disait que les codes sont plus simples que l’écriture, j’y comprends
rien… De toute façon ma peur me conduit toujours à l’hôpital c’est pas vraiment
le temps de la maladie mentale avec la Covid-19… Y’en a un qui a commis des
gestes irréparables à Québec rien pour remonter l’estime des gens qui souffrent
d’une maladie mentale. Je continue ma démarche de rétablissement pour montrer
qu’on est pas tous violent… C’est difficile de démêler tout ce sentis maladif…
Je sais vous n’aimez pas ce propos, la maladie c’est pas vous et mon écriture
on en parle pas. Je suis ému ces gens là l’avaient pas demandé… Je me
questionne sur comment mettre de la beauté dans tout ça ? C’est impossible ce
sont des actes horribles. Voilà! J’arrête là je vais essayer d’ écrire un
poème.
Vouloir bercer
les hurlants
Les réconforter
avant
Que des mots
maintenant
Qui font mal
pendant
Poème enfant
Un homme qui
cherche des mots vibrants
Holistique pourtant
Images métaphores
manant
Descente menant
Vous voir
riant
L’espoir
naissant
Toujours tout
le temps
Si j’ai des lecteurs lectrices qui se sentent
pas bien écrivez moi je vous donnerai mon numéro de téléphone et je vous
écouterai, parfois on se sent bien seul vous écouter c’est ce que je peux
faire. Ce soir c’est la noirceur qui arrive tôt avec la pandémie c’est
difficile. Ce matin j’ai préparé la formation j’espère que ça va être bien.
Comme toujours mon écriture est échevelée… La nuit m’a emportée, quand même
vers le bonheur j’irai, je le chérirai pour ne pas oublier. Ne pas rester isolé… J’en suis presque à la conclusion, j’espère
que me lire vous réconforte même si ce n’est que pour dire « je suis pas
aussi fou que lui » voilà c’est la chute, l’épilogue abandonnez pas y’a
quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!
À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard
Très à propos et ton poème apaisant.Heureusement que ces êtres violents ne sont qu'une infime minorité et selon moi on ne peut faire grand chose avec ceux qui refusent de se faire aider, c'est triste. Nos décideurs semblent vouloir trouver des solutions mais ce n'est pas simple par les temps qui courent. Continue ton implication qui en aide certainement plusieurs 😍
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