samedi 14 novembre 2020

Chant

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’était un samedi télévision… Les manifestations Trump m’énervent, ils sont violent ces gens là et lui… J’en dis pas plus ils le méritent pas, vous êtes toujours sur mon journal de confinement. Je voudrais écrire quelque chose de beau mais mon nom c’est pas Garneau… Je me sonde l’intérieur essais de passés au travers du mal, de la douleur qui pour certain est inutile pourtant mes premières années de schizophrénie étaient très douloureuses j’y ai quand même appris des choses ne serait-ce que de respecter mon prochain malgré la stigmatisation qui se présentais avec des tremblements de la maladie de Parkinson. J’aimerais vous décrire les soins que j’avais à l’époque j’en bavais j’étais irresponsable, je me souviens plus… Je passait mes nuits à trainer dehors avant d’aller consulter à l’urgence psychiatrique heureusement on m’y a jamais fait la morale, j’ai du avoir une prise de conscience seul… Je regrette parfois je me présentais en ambulance au bord du suicide… On parle pas de ces choses là c’est tabou pourtant si y’a un moment où il faut s’exprimer c’est bien là, j’appelle ça se donner une chance… Cet état psychotique où le monde se défait se décompose dans les voix, la douleur encore avec la peur, je vous l’ai déjà raconté mais ça m’a marqué… Je pense à ces brutes qui m’accompagnaient certain disaient que j’étais leur « serin »… C’est loin tout ça, j’ai bien aimé quand mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est venus chez moi chercher mon ordinateur pour le réparer et qu’il a trouvé que ça sentais bon chez moi… J’aimerais ça que mon écriture sonne comme un chant tout le temps avant pourtant le vent le sang l’accord de temps souvent distant… J’ai essayé ça fonctionne pas la musique… Je viens de laver la vaisselle en pensant au stigmate, à cette peur dans ma jeunesse après une soirée de me retrouver seul quand les copains partaient, je sais c’est difficile de dire mais ont aurais pus m’inviter, l’angoisse… Le temps à passé je me suis bien débâtis… Parfois quelqu’un passait me chercher pour la nuit aujourd’hui je réalise qu’il cherchait de l’argent pour la dope. Ce profond sentiment de solitude est disparus, je devais vivre c’étais le remède. Je pense aux amis, amies à comment maintenant ils sont gentils gentilles, c’est la soirée de samedi dans le temps les gens restaient chez eux et regardaient le hockey maintenant je sais pas ce qu’ils font y’a plus de hockey et ils sortent pas plus les bars sont fermés… Tra la li, tra la la où je vais où je và à écrire ça… C’est presque la fin pour ce soir, l’épilogue la conclusion, après je vais lire. Comme toujours je remercie en particulier mes lectrices d’avoir lu jusque-là, mes lecteurs aussi. Lâchez pas j’achève pendant que mon corps crie… À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!! Salut !!!

Bernard


1 commentaire:

  1. Tu fais bien de nous rappeler ces temps difficile que tu as vécus et que plusieurs vivent encore au quotidien. Quelle belle entrevue tu nous a envoyée hier. Bonne journée,💜

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