Bonsoir !
Bonjour ! Je sais pas si vous êtes comme moi mais je sens un parfum de fin du
monde, je sais bien que c’est pas le cas mais j’ai jamais été aussi conscient d’un
monde qui va mal. Souvenir de mon enfance pendant la guerre du Viet-Nam
maintenant c’est la guerre du corona virus, je vous ferai pas une liste de tout
ce qui va mal dans le monde on en finirais pas… On est à l’heure normale,
demain c’est les élections américaines. J’irai pas parier à Las Vegas, je
souhaite quand même que les démocrates gagnent me semble qu’ils ont plus d’allure…
Ouais les années soixante-dix, tout à l’heure j’essayais de me rappeler ce que
le patriarche faisait les fins de semaine d’hiver. Je crois qu’il travaillait
parfois il nous emmenait à la pêche sur la glace la pêche blanche, on jouait
dehors et on se réchauffait dans la cabane, mon lecteur technicien à la
Rolls-Royce doit se souvenir de ça, on surveillait les brimbales, il est un peu
tôt pour parler de ça surtout qu’ils annoncent une troisième et une quatrième
vague de la Covid-19. Je vais faire attention j’ai pas envie d’y passer… Fusillade à Vienne en Autriche à la télé ils
disent que c’est un attentat terroriste, ça finis pas… Je rencontre plus beaucoup de gens ça se
passe dans le virtuel, les activités reprennent mais à distance par Ipad où par
téléphone. Cette semaine avec mes collègues on va présenter la première partie
de notre formation sur la stigmatisation. J’espère que je me planterai pas… Y’a
au moins quinze participants c’est intimidant… Bon ! J’essaye d’aller vers mon
sentis, mon vécu intérieur, c’est la nuit, j’ai sommeil je pense à toutes ces
exactions, c’est triste… Toujours une douleur intérieure pour ceux qui ne sont
plus là… Parfois je prie sincèrement sans y penser sans demander ça m’apaise… C’est
toujours mon journal du confinement une façon de soigner ma névrose. Je ne me
rends plus à l’institut, la semaine prochaine j’ai un conseil d’administration
en présentiel, de nos jours c’est rare. Je vous laisse juge de ce que j’écris…
J’ai encore beaucoup de lecture à faire, je pense à un auteur québécois un
romancier qu’on ne vois plus, qu’on ne lis plus, un gars de Côte-des-Neiges…
Moi j’ai même pas un livre à mettre sur les tablettes du Village des Valeurs,
tout un écrivain ! Je pense à un ami qui écrivait, il a abandonné il est
devenus magasinier, j’abandonne pas je suis trop vieux, je sais pas quoi faire
d’autre… J’approche de la conclusion, il neige le sol est blanc, voilà l’hiver
au temps de la pandémie… Je peux pas donner rendez vous à personne les cafés
sont fermés. Souvenir des boîtes de nuit où on se racontais des histoires sur
les célébrités qui les fréquentaient mais qu’on avait jamais vue. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère
!!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard
Parfum de fin du Monde...je ne sais trop. Notre résilience devrait aider et j'ai confiance en des jours meilleurs. Nous sommes quand même privilégiés à plusieurs égards. Bonne présentation à ton groupe et bonne journée hivernale sous couvert d'élection chez nos voisins américains😁
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