mercredi 11 novembre 2020

Doux

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ouais je suis tard à soir. Je suis revenus d’une réunion avec un copain, on a pris le métro et discuter sport, football américain surtout c’est un grand fan des Vikings du Minnesota moi j’aime bien les Steelers de Pittsburgh surtout l’équipe des années soixante-dix… J’ai ouvert la fenêtre ça reste mon journal du confinement. Je vais essayer encore une fois de vous raconter mon monde intérieur, mon âme grise… J’ai raconté aux gars que j’étais presque en croisade contre la stigmatisation… Je suis toujours étonné d’entendre n’importe quel bozo dire qu’il travaille quand il pousse deux notes… Moi je travaille pas je sais pas comment nommer ça. J’ai décidé de rester gentil la vie est trop courte pour blesser les gens. Demain je donne une formation du Centre d’Apprentissage Santé et rétablissement, j’ai le trac… À la réunion on a mangé du fast-food je m’y attendais pas… Coca-Cola cheeseburger et poutine… C’est étrange chez moi ce soir ça sent bon l’Europe. J’aime ça. Je m’arrête pour écouter, entendre les émotions, les vibrations, les sentiments… C’est vraiment la nuit, il est presque minuit à date j’aime bien ma semaine, les réunions zoom font pas l’unanimité pour tout le monde. Je comprends que les gens préfèrent le présentiel comme on dit aujourd’hui… J’ai envoyé un texte à la gentille médiatrice culturelle nous allons « travailler » avec elle vendredi… Il fait frais je suis bien, je vous raconte pas tout je veux m’arracher le cœur et dire longtemps faire une espèce de conte avec ce que je ressent, le difficile c’est de trouver le mot juste qui déchire et emporte dans le gouffre innommable. Parfois j’écoute des émissions où on me dit quoi lire d’une façon que je ne sais qualifier mais que j’aime pas, pédante c’est peut-être ça le qualificatif… Ce sont des écrits nocturnes, des écrits avant d’aller dormir et être prêt au matin à entamer une journée… J’entend des gens dehors je sais pas d’où ils viennent les restaurants et les bars sont fermés, ils partent peut-être de chez l’un pour aller chez l’autre. Les idées se bousculent dans ma tête je veux pas tout vous raconter. Je pense à cette personne qui m’a dit que j’abandonnais vite quand je réussissais pas tout de suite, c’est pour ça que j’utilise ce blog et que j’écris à toute les nuits, je sais pas où je vais mais j’y arriverai, c’est un peu surréaliste…  Tant de mots et pas beaucoup d’histoire… Je pense à L’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal, j’y met plus les pieds souvent, j’aime pas beaucoup rencontrer les gens guéris d’une maladie mentale, j’y crois pas… Je sais pas pourquoi quand j’évoque l’Institut à la fin je pense à Émile. Pourtant chez les fous c’est pas un salon littéraire bien que j’ai eu la chance d’y lire quelques textes dans l’auditorium devant public. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 


1 commentaire:

  1. Tu as bien raison, la vie est trop courte pour blesser les gens... j'aime bien. C'est comme un rêve éveillé prendre le métro,parler en vrai avec tes collègues, une réalité qui nous manquent. Bonne journée 😍

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