Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore une fois c'est moi. La journée tire à sa fin, les jours sont court. Viens de terminer la rédaction d'un texte hommage à Paris, reste plus qu'a le taper...Les premiers réfugiéa arrivent demain on leurs souhaite bienvenue. Aux États-Unis on parle déjà plus des armes à feux, y'a juste les niaiseries du gros Trump. Oui aujourd"hui je suis allé place Gamelin ça manifestais un peu partout aux nouvelles ils disent quatre cent milles personnes. Je vais essayer de revenir sur mon sentis,je pense que l'intervenante me prend pour un violeur c'est donc pas ça, ma libido est à zéro et c'est tant mieux comme ça. Je peux pas vous parler de choses plus intimes. Je sais ça fait psychopathes mais c'est ma paranoïa, comment vous écrire je pense aux autre intervenantes qui ont été agressé par des patients, c'est pas drôle moi je veux de mal à personne. Un grand flanc mou voilà ce que je suis, j'ai une douleur, j'aimerais beaucoup être en couple avec quelqu'un, tout doux toute douce. Ce soir mon âme en arrache, c'est douloureux, je pense à la loi deux j'ai peur qui va décidé que je suis en fin de vie? Malade oui mais pas à en mourrir, j'ai pas hate d'être rendu là... C'est lourd ce soir, je pense aussi à ces milliers d'amérindiennes autochtones disparues, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal je vous écris ça et je pleure... J'aimerais bien être plus léger la loi c'est exclusivement pris par le patient. Je veux pas mourrir pas tout de suite me semble qu'il y a encore du plaisir a avoir...On a monté et illuminé l'arbre de Noël je crois que ma douleur viens un peu de là en vieillissant les Noël sont plus ce que c'étais. Je pense aux petits gars et aux petites filles qui sont toujours émerveillés faut que ça dure cet émerveillement. Le père Noël c'est vrai je l'ai vu dans son atelier si vous me croyez pas demandé à votre grand-père votre grand-mère eux aussi ils savent. Là je pleure, j'ai terminé un texte hier, je me répète je pense qu'il est bon. Je suis ému... En bruit de fond c'est la télé, les mouches sont disparues. Ça me demande beaucoup d'écrire cette anachronique à tout les jours mais quand j'ai terminé je suis content Deuxième vols samedi à Montréal,  je souhaite qu'ils trouvent un bon refuge et qu'ils vivent un joyeux Noël dans notre pays pas encore libre. Ce serait une bonne chose de mettre nos chicanes de côté pour les accueuillir. Je me remet de mes émotions vous demande pardon de vous faire vivre ça. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! Au revoir!!! À la prochaine j'espère!!!

 

Bernard