dimanche 25 octobre 2020

Partir


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vous écris en me laissant embêter par une mouche. J’arrive pas a m’en débarasser… Ce matin j’ai regardé l’émission La grande librairie, je suis vraiment pas du calibre de ces auteurs là… Ils parlaient de la campagne moi j’ai pensé à la vieille maison de pièces que j’avais loué à Saint-Charles-de-Mandeville, des mulots et des chauve-souris, une carrière pas loin et des camions qui passaient dès trois heure du matin… C’est vraiment les derniers moments que j’ai passé à la campagne, je suis urbain on peut dire citadin la ville me sied bien. Un avion passe qui vole à cette heure? Je vous raconte pas mon séjour dans cette commune psychiatrique, on y partageais les repas, les femmes et les médicaments, c’était une grande période d’intoxication quelquefois on créais peignait quelques murales faisait de la vidéo. J’étais obsédé par les caméras, je voulait en acheter une ai fait quelque stages de production et de tournage la rage m’est passée… Rien de très édifiant là-dedans… Ça fait longtemps plus de trente ans…On m’avait donné de la littérature sur comment écrire un scénario, je suis devenus incapable de regarder un film pour un moment… C’était de la vraie folie, je vous raconte pas mes histoires intimes c’est pathétique. Pendant tout ce temps je consultais et je consommais, un tourbillon, je me suis arrêté quand j’ai admis ma maladie et mes dépendances… Je suis pas fier de vous raconter ça… J’écoutais un psy qui racontais qu’on ne sait pas pourquoi y’en avait qui se rétablissais, je crois être un de ceux là… Je suis sortis d’un délire certain pour tomber dans un certain délire, l’anxiété, la paranoïa… Je réfléchis sur ces années, je fait de l’introspection pour ne pas répéter mes idioties, je sais pas pourquoi je me rappelle de ma lectrice privilégié et mon beauf qui étaient venus me visiter à mon appartement dépouillé rue Saint-Gérard dans Villeray, j’étais désorganisé je fréquentais le Lola’s Paradise… Je consommais on ne m’aimait pas, je crois pas qu’aujourd’hui on m’aime beaucoup plus mais c’est pas important, je reste sobre et si je peut aider faites moi signe… J’ai aussi perdus d’autre habitudes ça me fait du bien, je me fait plus mal à répétition… Voilà! C’est toujours mon journal du confinement, je vous ai emmené dans le passé, tiens une phrase, « Dis moi d’où tu viens je te dirai qui tu est » J’ai gagné une certaine estime de moi, c’est toujours à reconquérir… Je pense à toute la fausseté de la consommation, le profond sentiment de solitude qui me faisait partir avec le premier venus. Je savais pas comment en finir avec cette souffrance, c’est encore ma thématique de prédilection… Je suis presque rendus à la chute à la conclusion, ça a toujours la tonalité des confidences. Je termine comme ça en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite je vous mène à la fin. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Des périodes de vie pas faciles, heureusement tu es passé au travers de belle façon. Tu peux être fier de ton parcours et de ta résilience. Un lundi pluvieux et froid c'est vraiment l'automne. Bonne journée 🎃

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