Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir je vous écris en me laissant embêter par une mouche. J’arrive
pas a m’en débarasser… Ce matin j’ai regardé l’émission La grande librairie, je
suis vraiment pas du calibre de ces auteurs là… Ils parlaient de la campagne
moi j’ai pensé à la vieille maison de pièces que j’avais loué à
Saint-Charles-de-Mandeville, des mulots et des chauve-souris, une carrière pas
loin et des camions qui passaient dès trois heure du matin… C’est vraiment les
derniers moments que j’ai passé à la campagne, je suis urbain on peut dire
citadin la ville me sied bien. Un avion passe qui vole à cette heure? Je vous
raconte pas mon séjour dans cette commune psychiatrique, on y partageais les
repas, les femmes et les médicaments, c’était une grande période d’intoxication
quelquefois on créais peignait quelques murales faisait de la vidéo. J’étais
obsédé par les caméras, je voulait en acheter une ai fait quelque stages de
production et de tournage la rage m’est passée… Rien de très édifiant là-dedans…
Ça fait longtemps plus de trente ans…On m’avait donné de la littérature sur
comment écrire un scénario, je suis devenus incapable de regarder un film pour
un moment… C’était de la vraie folie, je vous raconte pas mes histoires intimes
c’est pathétique. Pendant tout ce temps je consultais et je consommais, un
tourbillon, je me suis arrêté quand j’ai admis ma maladie et mes dépendances…
Je suis pas fier de vous raconter ça… J’écoutais un psy qui racontais qu’on ne
sait pas pourquoi y’en avait qui se rétablissais, je crois être un de ceux là…
Je suis sortis d’un délire certain pour tomber dans un certain délire, l’anxiété,
la paranoïa… Je réfléchis sur ces années, je fait de l’introspection pour ne pas
répéter mes idioties, je sais pas pourquoi je me rappelle de ma lectrice
privilégié et mon beauf qui étaient venus me visiter à mon appartement
dépouillé rue Saint-Gérard dans Villeray, j’étais désorganisé je fréquentais le
Lola’s Paradise… Je consommais on ne m’aimait pas, je crois pas qu’aujourd’hui
on m’aime beaucoup plus mais c’est pas important, je reste sobre et si je peut
aider faites moi signe… J’ai aussi perdus d’autre habitudes ça me fait du bien,
je me fait plus mal à répétition… Voilà! C’est toujours mon journal du confinement,
je vous ai emmené dans le passé, tiens une phrase, « Dis moi d’où tu viens
je te dirai qui tu est » J’ai gagné une certaine estime de moi, c’est
toujours à reconquérir… Je pense à toute la fausseté de la consommation, le
profond sentiment de solitude qui me faisait partir avec le premier venus. Je
savais pas comment en finir avec cette souffrance, c’est encore ma thématique
de prédilection… Je suis presque rendus à la chute à la conclusion, ça a
toujours la tonalité des confidences. Je termine comme ça en vous remerciant
comme toujours d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite je vous
mène à la fin. À la prochaine je l’espère !!!
Bernard
Des périodes de vie pas faciles, heureusement tu es passé au travers de belle façon. Tu peux être fier de ton parcours et de ta résilience. Un lundi pluvieux et froid c'est vraiment l'automne. Bonne journée 🎃
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