Bonsoir!
Bonjour! Je reviens tôt, je me fait la main. On entend les trains le frottis de
l’acier sur l’acier, ici l’ordi réparé est très silencieux. Souvenir de l’époque
ou avec deux camarades je préparais des milliers de revues pour la poste, eux
ils étaient pas commode. Ils écoutaient du métal, Métallica c’était éprouvant… Les
autobus rentrent à la base, au garage. J’ai ouvert la fenêtre, c’est toujours
mon journal, je fait pas compétition à Anne Franck… Les consignes les plus
simples sont les plus difficiles à suivre, c’est là que ça prend du courage, ne
pas sortir porter le masque garder sa distance de deux mètres, se laver les
mains ne pas abandonner ça va porter fruit… Je crois que depuis deux jours l’éclosion
de malades à diminué, je sais pas pour aujourd’hui… J’ai hate que tout ça soit
terminer pour pouvoir partir en voyage, je crois que ça va prendre trois ans
pour le retour des vols d’avions à la normale. Vous savez comme j’aime les
départs l’agitation à l’aérogare, hier à la radio ils parlaient de La Floride
de comment tout était ouvert des innombrables morts. J’ai eu une pensée pour
les snowbirds qui vont devoir rester chez eux je crois. J’ai beau dire l’ordinateur
prends beaucoup de place dans ma vie, j’ai une pensée pour ces dames qui m’ont
fait des commentaires… Ça sert à rien d’écrire pour ceux qui ont abandonné, je
trouve important de persévérer, cette nuit y’a un frais parfum de savon… Tant
que le sens olfactif est là j’ai pas trop à m’inquiéter… Aujourd’hui je reste
chez moi dans l’après-midi j’ai une réunion Zoom du centre d’apprentissage
santé et rétablissement Recovery College faute de présentiel on se tourne vers
le virtuel, mon collègue de la dyade ne seras pas là, il est pris par son
travail… Pendant que l’ordi était à la réparation j’en ai profité pour étendre
mes connaissances de la rue Mouffetard à Paris, j’y suis déjà allé me suis
rendus à la Contrescarpe c’est très jolie, j’ai regardé un film d’avant la
pandémie c’étais bien tout ces bistros. Si jamais y’a un lecteur, une lectrice
qui veux partir avec moi quand ce seras possible faites le moi savoir… Cette
nuit ça me fait du bien de vous écrire, je suis moins triste… J’entends le
léger bourdonnement de la ville… Je réalise pas toujours que je suis un
bonhomme de soixante et quatre ans parfois je crois être encore dans la vingtaine
mais je veux pas retourner là, je veux donc pas retourner là… J’ai encore des
combats à mener comme celui contre la stigmatisation en santé mentale. C’est
étrange je croyais avoir perdus ces moments là pour vous écrire, mais non c’est
revenus. Voilà c’est ce que j’avais à vous raconter cette nuit, quelques mots
encore pour la chute. Je sais pas comment je vais vous illustrer ça. Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en souhaitant vous revoir pour
une prochaine!!! Au revoir !!!
Bernard
Espérons que les cas de Covid vont continuer à diminuer...contente pour tes activités qui reprennent même si c'est de façon virtuelle. on est quand même chanceux d'avoir ces moyens techno pour communiquer. Bon texte. 🥰
RépondreSupprimer