Bonsoir!
Bonjour ! C’est l’automne il pleut, je cherchais à me rappeler du pianiste
Oliver Jones que je confondais avec le bassiste Charles Biddle… J’ai passé plusieurs
nuits à les écouter, j’étais dans une chambre seul entre deux eaux, j’écoutais
et je divaguais. J’ai jamais rien compris à la musique, je trouve que le jazz
ça va de soi sauf peut-être le free jazz… Souvenir d’une soirée dans un club ou
l’orchestre jouais faux par exprès, trois set comme ça et j’étais saoul… En
temps de pandémie les bars sont fermés y’a plus de musique, y’a longtemps que je
n’y vais plus. La fenêtre est ouverte y’a un parfum de fond de tonne, ce matin
je discutais avec une collègue, lui disait que l’alcool qui me manquais le plus
c’étais le vin mais que c’étais mieux pour moi de ne pas en boire… Je suis
encore dans le délire alcoolique d’un abstinent. Je pense à ma lectrice de
Deux-Montagnes qui elle aussi fait une belle démarche. Je crois que maintenant
elle a son permis de conduire, bravo! Y’a plus de show, plus de spectacles les
salles sont vides pandémie oblige… On a commencé une création collective
virtuelle, belle expérience… Pour le Recovery College le centre d’apprentissage
santé et rétablissement je réfléchis à ma formation sur la stigmatisation, les
moments ou j’en ai le plus souffert, je pense que les longues heures d’attente
à l’hôpital c’est de la stigmatisation c’est vrai que dire souffrir de
schizophrénie ça attire pas la sympathie sans parler de l’ambulancier qui crois
que je vais cruiser dans les corridors de l’urgence… J’étais trop bête pour
réaliser que ma consommation m’amenait à la psychose, c’étais long cette
attente maintenant je me rétablis j’ai moins de pensées mortifères… J’ai de la
gratitude pour tout ce temps que je passe chez moi sans grand besoin autre que
de parler parfois… Je parlais, je parlais un vrai moulin à babillage ça ne m’amenait
qu’à la destruction. Quand je m’ouvrais ça avait l’effet contraire les gens s’éloignaient…
Je sais pas pourquoi j’ai fait l’idiot si longtemps, disont que les nuits dans
un studio infesté de coquerelles aidaient pas… On dis qu’il y a pas de sot métier
pourtant j’ai jamais rien fait de très gratifiant, les seules choses qui m’ont
vraiment passionné sont la lecture et l’écriture… Maintenant c’est les voyages
dommage ont peu plus en faire… Ce soir c’est raté ce que je vous écris. Pour ce
qui est des monologues je vais écrire dans un cahier, j’ai mis la barre un peu
haute, je connais pas les monologuistes hot du moment et encore je suis pas
comédien… J’y arrive quand même c’est pas trop délirant pas trop paranoïaque,
quelques mots encore pour terminer avec l’odeur de cuisine une sorte de sauce à
spaghetti…Je vous aurai donné encore ce soir, j’espère que ça vous plait. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est la chute l’épilogue, à
la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard
Bien contente pour ta lectrice de Deux-Montagnes, sa belle démarche de vie et son permis. Il fait beau en ce mardi en Outaouais et nous passons la journée avec Thomas😁☀️
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