mercredi 28 octobre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! "it's a hard rain gonna fall"-Bob Dylan. J'en vois un qui se cache de la pluie à l'entrée d'un édifice. Il sait pas ou il va coucher c'est sa première nuit dehors, sans abri, "like a rolling stone"-Bob Dylan.  C'est le plus difficile inconnus dans la ville, il prendrait bien une petite bière pour se remonter le moral, se rappeler comment c'était avant la défaite, la descente dans l'enfer des sans logis. Il croyait qu'au goulag occidental ce serait plus facile, une petite job, un petit loyer, c'était pas trop demandé même ça lui était refusé...Le mois tire à sa fin il vas avoir droit au chèque, au dépôt dans son compte, un petit montant pour se trouver une chambre et mourrir un peu plus. Un itinérant ça sert de caution à tout ceux qui n'aiment pas leurs jobs mais ne veulent pas se ramasser là, ils endurent, le boss, le contremaître, les collègues détestables. C'est pas ça la liberté, le chèque, l'argent nous rend pas plus libre moi je sais que je suis aliéné, aliéné par la schizophrénie et tout ces ennuis. Je pense à ce bonhomme qui cherchait je ne sais quoi dans le bottin téléphonique. À tout les jours il avait son rituel. Ce soir je cherche l'inspiration, la nuit, la pluie, le froid, les avions qui déjà attendent... Je pense aux jeunes africains cachés dans le train d'atterrissage d'un avion ça parait impossible, y'a pire que le goulag occidental je sais les Syriens migrants en sont la preuve, faut vraiment avoir peur pour sa vie pour faire une longue marche au travers des frontières. Dans le goulag occidental y'a ce monsieur des pays de l'est qui lave les vitrines parfois je crois qu'il veux m'embarquer dans sa patente. C'est ma peur des complots. Je reste tranquille a vous écrire, j'arrive pas a vous toucher... Je rêve toujours de partir mais pour mieux, c'est difficile je suis pas un migrant et je suis déjà bien installé. Je changerai pas quatre trente sous pour une piastre. Écrire! Écrire! J'ai pas de direction, je songe au rédacteur d'humour, à tout ce qui s'écris dans les médias, j'en rajoute à mon échelle informatique...  Tiens un silence, c'est important le silence c'est un peu pour le meubler que j'écris, malheureusement y'a plus de musique et j'écris comme un deux de pique. Je suis tout confus je sais plus quoi vous écrire la télé est fermée et vous, vous ne pourrez m'emporter tout excité, je sais pas pourquoi j'écris ça, vous allez dire que c'est du remplissage peut être mais il faut bien puisque ma muse est partie. Voilà! C'est finis pour ce soir, je vous dis merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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