jeudi 22 octobre 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui j'ai décidé d'écrire dans l'après midi. Les arbres ont changé de couleur, il fait soleil. Les camions de Gaz Métro arrivent à leur parking. C'est le silence dans le studio, le frigo viens d'arrêter de ronronner. Je pense à la chanson du regretté André Paiement du groupe CANO, "Je suis même pas sortie une fois aujourd'hui, y faisait bein beau plein de soleil que Michel m'a dis". C'est une chanson d'automne déprimante, si je regarde en arrière j'ai fait pleins de dépressions qui m'ont menées à  la psychose pour finalement devenir schizophrène. Je sais pas si ce parcours là est possible mais ça ressemble à ça. Lentement je me rétablis,je trouve pas quoi vous écrire. Je pense à l'édimestre Véronique de l'institut... Vous allez me dire tu pense trop, j'essais quand même d'écrire c'est l'action. Y'a longtemps déjà je me présentais à trois heure, l'ouverture, à la défunte brasserie la Cervoise, tellement alcoolisé que la serveuse me servait un café. J'étais le seul à ne pas me voir oui alcoolique jusqu'aux enfers. C'était un peu comme l'Hôtel California des Eagles. Je trouvais pas la sortie...Un peu plus tôt dans mon alcoolisme y'avait ce disc-jockey avec qui je discutais musique, il me racontais que les Doobie brothers était un groupe financé par les motards criminels. Je crois pas qu'ils avaient ce genre de sensibilité. Je les ai vues les lumières de la nuit, ça m'intéresse plus. Je préfère le jour, la lumière du soleil. Dans le rock'n'roll tout ce que je savait faire s'est transporter de lourdes caisses de matériel de scène. La  dernière fois que je suis allé au pub c'est au  O'Lunney's pas loin de Times Square à New-York. J'ai mangé une shepperd pie en français je crois qu'on appelle ça un pâté parmentier, au Québec c'est un pâté chinois, c'étais bon. Dehors une voiture passe avec le volume de musique au fond. Je regarde ma vie d'aujourd'hui c'est beaucoup mieux que toutes ces nuits obsédé par le sexe, la drogue et le rockn'roll ça fait plus de vingt ans que j'ai quitté ça et je ne m'en porte que mieux. Je crois que je suis à ma place chez moi à vous écrire, les shops, les ateliers, les usines c'était pas fait pour moi. Je préfère la solitude qui permet d'écrire de réfléchir et de voir un peu plus où je vais. On me l'a dis qu'écrire c'est ma voie et que j'ai une voix. J'essais de mettre une tonalité dans tout ça, je m'ennuis pas j'aime ça. C'est certain que les pelleteux de nuages comme nous appelait Duplessis ça fait pas des fortunes mais c'est permis de rêver. Je vous laisse la-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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