Bonsoir! Bonjour! Ce soir dans le parc ils
s'entrainent au rugby, le vrai l'australien. C'est toujours le goulag
occidental, la chronique de mon intérieur, de mes sentiments. Hier soir
l'angoisse m'a envahis j'ai eu peur de me faire tuer et en même temps j'avais
des pincements à la poitrine. C'est comme si j'avais changé ma schizophrénie
pour de l'angoisse... Ce soir j'écoute ce que ça dis, les pincements sont
toujours là mais moins aigus. Je crois que l'écriture m'aide dans ces moments
là. Je sais pas pourquoi je me donne la permission d'écrire. J'ai jamais étudié
la littérature à l'université ni gagné de prix. Je suis un loser pourtant... Les
pompiers passent, je vais essayé de me procurer leurs calendriers, j'aimerais
pas être un grand brûlé. Y'a des émotions qui reviennent je les ai déjà vécu
dans mon enfance je crois, un sentiment de bien être et là faites pas la joke
avec bien-être social c'est pas de ça que je parle. Je bave littéralement je
bave et la nuit j'ai la bouche sèche... Ils ne jouent plus dans le parc...
Parfois le sentiment d'un complot contre moi reviens et de mon côté j'ai cessé
l'enquête, c'est mon insidieuse folie, ma douloureuse maladie. Votre fou s'en va
a Sherbrooke vendredi je vais parler de rétablissement, mais oui je me rétablis,
je ressent plus la lourdeur de la maladie, la peur n'est là qu'un court moment
bien que je sais très bien que je ne serai jamais guéris... Je paye mon loyer ça
m'aide de savoir que je coucherai pas dehors aujourd'hui on m'a dis que ça
allait pas très bien dans l'édifice, j'ai pas conscience de ça je fréquente pas
les voisins. Quand j'étais plus jeune tout les bruits que j'entendait dehors
m'angoissait, c'était les assassins qui me poursuivaient... J'endormais ça avec
de l'alcool mais est venue un moment ou ça ne faisait plus effet. J'ai donc
cessé de consommer et me suis mis à prier ça marche!!! Cette longue maladie
mentale je ne la souhaite à personne même pas à mon pire ennemi. Je m'entend
encore assis à l'arrière de l'autobus cent trente neuf PieIX, j'avais de gros
sanglot et je savais pas quoi faire ni où aller. Les policiers m'ont aidé en
m'amenant à l'hôpital mais ça toujours été difficile de mettre des mots sur ce
que je ressentais de nommer la maladie mentale. J'ai souvenir aussi des
corridors agités de l'hôpital comment je ne trouvais jamais de réconfort à cet
endroit. Y'a longtemps déjà je ne suis plus hospitalisé souhaitez moi que ça
continue. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Votre pauvre
fou.
Bernard
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