dimanche 25 octobre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis désolé d'avoir renommé mon quartier le goulag occidental. Je pense que ce sont beaucoup plus les réserves autochtones qui sont des goulag. J'ai vu deux de ces dames qui m'ont touché a pleurer. J'ai aussi vu le statut de ma lectrice puéricultrice du nord de Montréal, j'y pense aussi à sa mère partie trop tôt. C'est émouvant j'ai de la peine. Les drames ça nous laisse souvent sant mot. Je tiens aussi a saluer ma lectrice de Deux-Montagnes qui a fait le bon choix, je la félicite, je sais qu'elle est dévouée. Tout ce monde là ce sont des personnes résilientes qui m'entourent, qui font que je continue. Lundi la semaine commence, je vais débuter ça avec une prière en pensant à tout ceux qui sont partis. Je me fait vieux, je sais,mais je me rétablis un jour à la fois. Ce soir le goulag occidental est calme à part la passerelle ou passent les voisins c'est fatigant. Vendredi passé je suis allé à l'hôpital de Sherbrooke à l'auditorium où j'ai parlé de rétablissement, de patients partenaires et de pleine citoyenneté. J'espère que mes mots ont portés, les gens ont applaudis à la fin. Je crois que je vous l'ai déjà écris. Si jamais vous êtes en détresse et tombez sur mon blog n'hésitez pas a demandé de l'aide, elle est là la force. Je vous aime sans vous connaitre quand vous prenez le temps de me lire. Comme souvent j'ai la larme à l'oeil, je vais pleurer je me cacherai pas, être ému c'est normal, c'est ce qui fait que je suis vivant, les émotions... Parfois je trouve qu'il y a un parfum de fin du monde, il se passe tant de choses, guerre, exil, naufrage, tempête, inondation, maladie faut garder sa sérénité au travers de tout ça, se reposer. Je trouve pas l'humilité humoristique, l'humour c'est une chose que j'ai pas. Y'avait un écrivain qui parlait de la dictature de l'humour. Y'a de ça au goulag occidental si t'est pas un comique t'est perdus. Faut rire à s'en fendre l'âme. Pourtant c'est pas drôle et quand vous écrivez faut que ce soit bref, des one liners. C'est justement pas ça que je veux faire. Quelques mots pour faire réfléchir, pensez à la vie qui s'en va, qu'il faut en profiter avant que ce soit finis. On me disait que je suis un profiteur heureusement je suis sortis de tout ça, je profite pas je suis enthousiaste. Je pense qu'il y a longtemps les gens se revalorisaient à mes dépends. Je cesse tout ça ici je deviens trop négatif. Je vais dire une prière pour vous tous. Merci d'avoir lujusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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