vendredi 16 septembre 2022

 

Bonsoir! J’en suis au passage de la nuit de vendredi à samedi . Tant de différences culturelles entre deux pays si rapprochés me souviens d’un gars qui voulait m’y laisser lors d’un voyage au Vermont. J’étais assis sur le petit bout de siège qu’on appelle Kotex chez les motards propriétaire d’une Harley Davidson. C’était très inconfortable un long voyage. Je dirais que la différence est plus urbaine que rurale. Je reviens à mon monde nocturne, je me suis installé au Centre-Sud pour oublier cette banlieue nord inhospitalière. Maintenant je suis vraiment Montréalais et ça me permet de voyager. J’écoute cette longue et douloureuse parole intérieure en pensant à ceux qui ne croient pas à la force de l’écriture. Je pourrais qualifier ça de violence municipale, la lourdeur de l’âme pendant la nuit c’est son avancée maudite dans le torse ça ne s’annonce pas dans la tête c’est pas une psychose, laissez moi vous dire que je préférais l’ambulance au siège de la Harley… Après un bon moment j’ai quitté cette ville et j’ai vécu seul dans des studios parfois infestés de vermines. Je pense à la coiffeuse devenue serveuse avec laquelle j’ai vécu le martyr, un psychiatre nous avait même visité pour nous dire que tout étais normal mais moi j’avais mal, j’ai finis après d’horrible souffrance affective, par la quitter et j’ai trainé comme ça de logis en logement de studio en appartement je couchais sur les planchers. Le pire c’est ce grand vide dans l’estomac qu’on ne peux remplir. Je pense à ce moment magnifique de bien être à Paris dans la chambre d’hôtel je ne sais comment faire pour le reproduire c’est surement possible une deuxième fois. Ouais! Samedi pour un retraité ça veux pas dire grand-chose, je pense à la pénurie de main d’œuvre. Y’a un moment de ça on trouvais pas de travail du moins rien de valorisant. La tension est partie pour un court moment c’étais magnifique j’étais vivant… Vendredi soir c’est le last-call les gens rentrent chez eux, je me rappelle j’étais ivre et je voulais pas partir, lentement ils allumaient l’éclairage et on voyais les dégâts de la soirée, les verres cassés renversés, les mégots de cigarettes ça prenait un moment pour réaliser l’odeur, la puanteur. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye!

17/09/2022


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