Bonsoir! Je suis en panne d’inspiration, je regarde le
football à la télévision. J’ai toujours la même rengaine de Springsteen en
tête. « Fifty seven channel and there is nothing on » c’est déprimant,
il est une heure du matin c’est Dimanche.
La police passe sur la rue , ils arrêtent quelqu’un je sais pas pourquoi
je pense à l’enfer. Je fait de l’introspection. Je devrais pouvoir vous offrir
mon livre bientôt, je veux pas trop en parler. Je me rappelle quand j’étais
jeune à la brasserie le samedi. Je tenais pas en place je cherchais toujours un
autre endroit pour boire d’autre gens, je crois que c’est le début de la
schizophrénie. Plus tard, plus vieux je jouais au bum du bas de la ville, j’étais
pas violent c’est moi qui se faisait taper dessus, J’endormais ma peur avec de
l’alcool, je me rappelle rue Sherbrooke l’association espagnole vide, les
artistes n’y étaient plus. Je pourrais nommer plusieurs bistros plusieurs bars certains plus fréquentés que d’autre c’étais
pour beaucoup l’époque des brosses sur le plateau. On en sort pas j’y ai passé
une bonne partie de ma vie, rencontrais personne pas de jeunes filles toujours
seul tout ce que je disais c’étais de commander mes consommations. Les femmes
intéressantes me disait être au Saint-Laurent Frappé, je comprenais pas qu’elle
buvait de l’eau j’allais au bar, vide, du même nom. Pour moi c’est finis cette
vie là j’en suis heureux. Je cherche au plus profond de moi ce que je pourrais
dire d’aidant … Comme souvent j’ai une chanson de Stephen Faulkner en tête « Une
chambre à l’hôtel des cœurs brisés » c’est difficile de vous raconter ce
que je ressent, la nuit tout ces gens qui croyaient au bon temps diraient les
cajuns. J’essais de comprendre le rapport entre le monde nocturne et la
chanson, le crime aussi. Enfin je suis sortis de cet univers j’en suis content,
la solitude est moins difficile, cette nuit je vous ai écris à ma manière
alcoolique. J’irai plus me faire déboiter l’épaule par de méchants portiers, je
reste tranquille c’est mieux comme ça. Voilà c’est ce que j’avais à vous
raconter quelques mots encore pour signaler l’alcool et le sport, je crois pas
que les sportifs de haut-niveau boivent de l’alcool, ils performent sobrement.
C’est ici que ça se termine pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu
jusque-là. À la prochaine je l’espère.
2022/09/11
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