Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris de la soirée. Ce matin je
vais préparer une formation avec une collègue c’est toujours difficile de démarrer
en écrivant son monde intérieur. Encore quelques heures et je devrais avoir les
livres. J’essais de trouver des souvenirs que j’ai pas utilisés plus souvent qu’autrement
ça tourne autour des bars et des brasseries de Villeray-La Petite Patrie y’a
rien de plus tristes que de boire en jouant au billard parfois y’avait des
endroits avec des machines à boules des pinball machine ma carrière de bum a
commencée jeune à la tabagie où je me frottais sur les filles de passages. Les
gars de mon âge, sérieux, travaillaient pourtant plus tard j’ai trouvé du travail,
là encore on ne me gardait pas. Je réalisait pas que j’allais vivre le calvaire
du marché du travail a passés d’un job à l’autre. L’émotion on la vie en
espérant la traduire pour la lecture. J’aimerais bien être émouvant, je pense
au commis d’épicerie qui semble pas m’apprécié j’essayais d’éviter sa caisse
mais on l’a placé aux caisses libre-service pas moyen de l’éviter. Hier en
attendant l’autobus une femme est passée elle gueulait qu’elle avait un
poignard qu’elle allait tuer quelqu’un ensuite elle a demandé des cigarettes
personne ne lui en a donné, elle a continué son chemin. Trois gars qui riaient
d’elle sont entré à la brasserie ils riaient inconscient que ça pourrais leurs
arriver, ça m’a choqué. C’est un peu à quoi ressemble la rue Ontario. Je
pensais à l’itinérance aux maisons de chambres comment certains ne peuvent plus
y vivre victime de paranoïa parce qu’on pause trop de questions pour le loyer
qu’on deviens facile à localiser et que c’est quand même difficile vivre dans une
chambre faut être prêt. Dans la rue on est bien seul sans protection, les
chambres c’est beaucoup la promiscuité malsaine s’agit pas d’étudiants mais
bien d’itinérants avec toutes sortes de problèmes, c’est tellement difficile
vivre là dedans que plusieurs y mettent fin à leurs jours. Je dis pas que c’est
la seule raison ça en est une parmi tant d’autre, on a plus le choix ce sont
des espèces de mouroir où on perd toute espérance d’avoir un meilleur logis. La
vie est dure, dure en maudit l’hiver arrive faudra se trouver un abri. Voilà où
j’en suis je termine comme ça, comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là. À la prochaine j’espère.
21/09/2022
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