Bonsoir!
Bonjour! Quand la nuit tombe l’angoisse m’assaille tout deviens lourd… J’essais
de bien respirer de prendre mon souffle, j’y arrive pas toujours… Angoisse où
paranoia je suis un peu mêlé dans tout ça. Je trouve pas le rythme, la
schizophrénie c’est pas un bon beat parfois je reste enfermé, une mesure contre
la COVID-19. Je me souviens y’a longtemps de ça j’allais faire l’épicerie
accompagné d’une intervenante ça m’apaisais, depuis j’ai vécu j’y vais seul…
Aujourd’hui la caissière du supermarché m’a demandé si je voulais contribuer à
un fond pour la santé mentale, j’ai dis non j’en avais pas entendu parler…Je
lis un roman, une brique de Ken Follett c’est captivant… Ça s’intitule Une
colonne de feu ça se passe dans les années quinze cent… Je sais c’est pas avec
ce genre de commentaire que je vais vous toucher. Je reviens à l’angoisse je
devrais me mettre au yoga pour faire taire mon discours intérieur. C’est
toujours le même propos, le même babil que j’arrive parfois à faire plier. Je
sais pas si c’est l’écriture qui me mène et m’amène, ça fait une longue
histoire répétitive où je fait le tri des mots. Parfois ça donne des phrases
bancales… Cette semaine j’ai parlé avec quelqu’un qui travaille en santé
mentale et qui n’avais jamais vu le film Vol au dessus d’un nid de coucou, enfin
c’est une question de culture générale, moi c’est le film Délivrance qui m’a
longtemps empêché d’aller dans le bois l’automne… Cette année vue la crise je
sais pas si il vas y avoir beaucoup de chasseur, le corona virus doit se faire
rare dans le bois. En deuxième vague je pense pas qu’on puisse se louer un
chalet l’automne et aller tendre des collets, perdrix où lièvres… Faut rester
chez soi je crois… Pas de chevreuil en vue. Il faut rester prudent, respecter
les consignes… J’ai remarqué qu’encore une fois deuxième vague oblige ils ont
vidé les tablettes de papier de toilette… J’écoutais à Radio-Canada le gars de
la circulation automobile, il a commenté d’un drôle de ton les campeurs de la
rue Notre-Dame qui prenaient une petite bière, pourtant y’a rien de nouveau là,
ils couchent pas dans des tentes parce qu’ils boivent du coca-cola… J’ai
peut-être un préjugé moi qui veux combattre la stigmatisation je donne pas grand
chance… Je sais y’en a plusieurs qui
souffrent comment les aider? Je crois qu’ils ont connus l’expérience des
habitations à loyer modique c’est dur… Je suis intolérant y’a différentes façons
de vivre la maladie mentale, la mienne est pas meilleure que la leurs. Je sais
pas si les tentes c’est plus vivable qu’un logement… C’est certainement très
humide, dormir par terre c’est pas évident même intoxiqué… J’aimerais beaucoup
que de ce campement sorte un Woody Guthrie qui chanterais les misères de la
crise. Bon! C’est la misère urbaine tout près de la gentrification… Voilà je
termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
Ce fameux J'en Follet dont je retarde la lecture depuis longtemps, est l'auteur préféré de plusieurs amies. Je vais n'y mettre car j'aime beaucoup ces romans qui se passe au Moyen-âge... J'en lis un qui se passe à Québec en 1750 sous Montcalm et Bigot. Bonne journée
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