Bonjour!
Bonsoir! Pourquoi encore ce soir? Plus pour la détente que pour le savoir, la
semaine est presque finie avec le télétravail c’est imperceptible… Parfois je
réalise pas que j’ai soixante quatre ans, je me prends à rêver du genre de
boulot que j’avais dans mon jeune temps. J’ai discuté avec un des ouvriers en
charge de l’entretien de l’édifice on se racontais nos dix huit ans comment c’étais
facile de changer de boulot, on finissait chez un le soir pour commencer chez l’autre
le matin à cette époque j’étais pas trop malheureux mais y’a quarante ans je
suis devenus fou… J’ai continué à travailler c’étais difficile… Psychose
toxique et dépression alcoolique voilà de quoi étaient fait mes jours, rien
pour me détendre…Avec le confinement le travail est rare, souvenir du bonhomme
à la retraite qui faisait du débeurrage avec moi, il parlait des Lacordaire une
vieille ligue de tempérance… Dans tout les boulots que j’ai fait j’avais jamais
de masque, je respirais de la peinture, de la poussière de bois et de métal, de
la colle… Y’avait vraiment de quoi devenir fou… au moins intoxiqué, j’oubliais
le fume de la soudure, tout pour se rendre malheureux… C’est finis tout ça, c’étais
pas la scolarité ni les études et j’ai continué à travailler… J’ai survécu
jusqu’ici sans métier maintenant j’apprends avec le centre d’apprentissage
santé et rétablissement Recovery College… Je reviens au masque avec la Covid-19
on est obligé d’en porter un pour pas infecter les autres. Je cherche quelque
chose de léger à vous raconter, je trouve pas… Pourtant je rêvais de travailler
dans un gratte-ciel du centre-ville j’ai jamais réussis, je travaillais souvent
dans les petits quartiers industriel en périphérie… J’osais pas déménager un
moment je me rendais à la job en faisant du stop, je trouvais que ça faisait
beaucoup de chemin… Tiens un poème…
Vieux à mourir
Faible à
finir
Pourquoi se
punir
L’ignorance
et l’avenir
La mort le
soupir
C’est pas fort
le respir
Oubliant le
désir
Le rythme du
fakir
Loin du
plaisir
Tenir en
mire
Tirer choisir
Pour partir
Ne plus revenir
Voilà ce qu’il
fait le pauvre fou il écris des poèmes, j’aime bien les grands poètes, à mon âge la poésie que j’écris
peux pas être autre chose que décati. Les hommes encore plein de sève honorent
les dames autrement qu’avec de la poésie… Je
vous parlerai pas du poète qui a cessé de lire, c’est selon moi
justement ce qu’il ne faut pas faire… De toute façon je laisserai ça bien que
je compte pas partir demain. Voilà, c’est l’épilogue comme toujours je cherche,
la pandémie vous laisseras peut-être un peu de temps pour la détente. La
lecture aussi, j’aimerais bien plaire à tous avec ce texte n’hésitez pas à
commenter… J’aurai rêvé sans faire fortune quand même j’aime vous écrire. Je
termine finalement en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore
de la même manière de la même façon. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir
!!!
Bernard
On apprend à tout âge...j'aime bien ton poème. Nous aurons un relent d'été ce weekend, ça va être difficile pour certains de rester confinés mais la vie continue. Bye🧁
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