Bonsoir!
Bonjour! Cet après-midi j’ai eu une réunion virtuelle du centre d’apprentissage
santé et rétablissement Recovery College, c’est captivant j’ai hate de voir
comment on va se débrouiller mon collègue et moi pour notre atelier en
co-construction… On a encore du boulot a faire… J’ai dormis un peu, demain y’a
une inspection pour la salubrité malheureusement chez moi on peut pas manger
par terre. J’ai souvenir d’avoir pris le thé par terre chez un voisin turc c’étais
y’a plus de trente ans… Pour la formation on m’a montré quelques applications…
Je vais revenir avec mon senti, essayer d’y aller avec l’expression de mes sentiments comme souvent
je me triture l’âme, mais oui j’écris au monde avec mon orgueil maudit, tout
dire et tant dire de cette blessure narcissique on ne pourras plus s’asseoir
devant le miroir et les bouteilles et prendre une rasade de scotch en caressant
sa bouteille de bière… Elle était la la folie a regarder sa tronche se défaire
à chaque gorgées écouter la musique avec un scotch double et une cervoise ne
dire que ça au barman… J’oublierai jamais ces nuits, je les regrette pas
heureux d’en être sortie… Des années quand je vous dis des années à ne faire
que ça de mes soirées, rentrer chez soi sans avoir parlé à personne prendre le
téléphone pour appeler à l’aide et vouloir mourir, l’alcool me tuais par le
fond… J’avais de la difficulté c’est peu dire avec la routine du vivre… Y’avait
mon parrain le regretté qui disait que j’étais allé trop vite dans ma
consommation c’est pour ça que j’avais arrêté, c’est pas faux mais on peut y
voir une facette de mon alcoolisme… Et je pleurais, je pleurais ne sachant que
faire de ce désespoir. Je remontais pas prisonnier de tout mes ennuis… Pourtant
je suis resté vivant, on m’a offert une deuxième vie je ne bois plus et je l’ai
jamais regretté… Je vous ai déjà écris là-dessus, mon vécu, mon senti j’avais l’alcool
triste. Le faux repos que procure l’alcool, le profond délire dans l’ivresse…
Pourtant on considère la bière comme un petit alcool que l’on tête au goulot de
la bouteille comme un enfant au sein de sa mère… Quand je buvais dans ma
famille on m’offrais jamais de fort ils savaient que je devenais fou… La
dernière fois que j’ai bu de la vodka j’ai vidé la bouteille je me suis assommé
j’en suis presque mort je crois que j’étais près du coma éthylique… Les bons
moments de l’ivresse ne durent qu’un instant, la solitude se fait vite sentir
pesante… Ça m’a fait tellement mal j’y
pense encore aujourd’hui. Mon ambition d’ivrogne c’étais de visiter tous les
bars de Montréal. Je pense à mes regretté amis de rétablissement ils sont
décédé, je leurs dois beaucoup c’est pour ça qu’aujourd’hui je ne bois plus. C’est
la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques
mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!! À bientôt !!!
Bernard
Ce groupe virtuel doit être bien intéressant. Rappels pénibles mais tu en est sorti c'est ça l'essentiel🌞
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