vendredi 4 septembre 2020

Invisible


Bonsoir! Bonjour! Encore des problèmes avec le voisinage, le fils de l’ancienne voisine qui envois quelqu’un, une jeune femme, le chercher à l’appartement que sa mère a quitté. Il peu pas entrer les serrures ont été changé, le gars il est un peu désorganisé… J’écoute les mots qui me parcourent la tête, comme souvent la nuit j’ai peur je confonds ça avec de l’angoisse. Je reste calmement chez-moi… C’est pas les vendredis soir du temps de ma grande folie, je préfère maintenant vous écrire entouré de souffrant… Y’a toute sorte de monde, c’est le goulag occidental un endroit où on exile les plus mal pris, les multi-poqués, les services sont-là mais la plupart nient qu’ils sont malades, qu’ils ont des difficulté. Ils trouvent  tout ce qu’il leur faut pour assouvir leurs mauvaises habitudes… Parfois je suis fatigué de tout ce brouhaha la folie me gagne je cogne à la porte voisine, je sais qu’il n’y a personne… À moins d’aller vivre en ermite dans le bois y’a pas moyen d’éviter les voisins… Je sais pas pourquoi je reçois un courriel de nouvelles de la Fédération des Travailleurs du Québec… Tout à coups ça se calme… Je pense à mes dix-huit ans à mes petits frères, j’étais pas vraiment un exemple… Je travaillais et le soir je trainais dans les bars jusqu’au moment où je suis devenu malade. Maintenant je suis revenus, je suis pas millionnaire mais en rétablissement, la vie m’a appris quelque petites choses qui me permettent de mieux vivre… Ce soir tout à coup j’ai de la peine je sais pas trop pourquoi… Soixante quatre ans j’aurai un peu vécu… J’ai terminé le mauvais roman, je vais peut-être me rendre à la librairie mais c’est pas une sortie essentielle… J’ai beau moi aussi souffrir de schizophrénie, je stigmatise le voisin qui verbalise la sienne… Je peux avoir une très bonne philosophie droit et devoirs mais quand il décompense je sais pas trop quoi faire. Le voisin c’est un grand poète qui réinvente le langage, si seulement il l’écrivait… La lumière se fait plus rare les journées raccourcissent , de plus en plus de gens font du télé-travail le centre-ville ne seras plus jamais ce qu’il était… On parle de deux où trois ans avant que tout soit rétablis, d’ici là je vais essayer de me trouver une destination voyage… Maintenant la nuit les gens sont moins insouciant ça ne les empêche pas de boire. Voilà, septembre débute un mois encore et les campeurs devront se trouver un abri. Je sais pas ce qui arrive avec les snowbirds et la Floride… J’ai une petite fringale, je vais peut être terminer en me demandant ce que je vais grignoter…. J’ai ouvert un sac de chips crème sûre et oignon… Je les mangerai pas toutes j’ai sommeil. Bon! C’est la chute l’épilogue lâchez pas on y arrive presque. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Encore quelques mots, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard

1 commentaire:

  1. Pas facile pour ces gens souffrants, surtout en ces temps perturbés. Nous gardons espoir de retourner au Sud cet hiver mais l'avenir de la Covid aura le dernier mot...😐

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