Bonsoir! Bonjour! Je suis debout dans la nuit du
goulag occidental. Les murs de la salle de bain suintent et je reste incapable
de faire le ménage, l'oncle disait que je pouvais plus me torcher, c'est vrai
mais lui non plus peux plus se torcher il est décédé. Je vous raconterai pas mes
années comme préposé à l'entretien ménager, c'étais d'une platitude, le temps
étais long.Il est trois heure vingt quatre l'heure de sortie des bars on se
cherche un open house, un after hour remplis de sales gueules qui n'attendent
que d'enfiler le whisky qui reste dans la pièce. Je me souviens pour aller
veiller certains apportaient, un dix onces, un fiasque, un mickey c'étais quand
même assez pour se saouler. J'entend le tic tac du pendule pense aux musiciens
qui viennent de finir,ils ont les oreilles qui sillent. Moi j'avais la tête dans
le haut-parleur ça tuais les voix mais je suis devenus acouphène.Non! Non! C'est
pas la fin, je retournerai me coucher quand j'aurai finis.J'ai un compte rendu
du groupe d'entraide a rédiger et ce que je vous raconte là c'est un peu le
compte rendu de la nuit qui passe au rythme des voitures. Pas très loin du
goulag ils ont régulé que les commerces pourront rester ouvert vingt quatre
heure. Je vois déjà les gens saouls dans les boutiques en train de remplir leurs
cartes de crédit.Je pense au défunt Lola's paradise et son comptoir remplis de
vaches miniatures. L'odeur là dedans c'était terrible à l'époque un mélange de
sueur de tabac et d'alcool. Les bums cruisaient pour attraper des saletées.
Surtout vous êtes mieux de faire vos besoins dehors dans les cafés ouvert
vingt-quatre heures les toilettes débordent souvent de merde. C'est ça le night
life la devanture est belle mais l'arrière est dégoutant. J'ai une toune du
groupe Offenbach dans la tête, "Ça fait trop longtemps que tu passe en dedans à
soère on se met sur le shift de nuitte, deux autre bières! Deux autre bières!"
J'ai vu à la télé que Portland Oregon était la ville avec le plus de
micro-brasseries, belle gang de saoulons. Ça en dis gros sur leur mode de vie
écolo, alcoolo. Les images montraient une ville qui avait pas l'air finis. Y'a
rien de pire que de cacher la misère sous des aspects cool, on veux pas la voir
et on se donne bonne conscience, Moi je donnerais pas le bon Dieu sans
confession aux gens que j'ai vu dans cette émission. Voilà! Je sais pas si vous
êtes tanné de me lire mais je termine ici en vous remerciant d'avoir lu. À la
prochaine j'espère!!!
Bernard
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