Bonjour! Bonsoir! Ceci n'est pas mon journal intime
comme certains le croient. L'intimité elle est dans un cahier sur la table, le
blog c'est toujours ma vision du goulag occidental. J'ai une question pour vous,
êtes vous déjà allé sur la Costa del Sol? Je crois que c'est en Espagne, je
pense a m'y rendre cet automne c'est pas encore décidé. Étrangement vous écrire
ça ça me fait plus mal que tout ce que j'écris. C'est pas fort la rédaction ce
matin, je veux pas ramasser des coquerelles en Espagne. Y'a fait chaud dans le
goulag occidental c'est supposé se rafraichir.Je viens de regarder la publicité
du voyage je crois pas y aller. Aujourd'hui je suis angoissé, je sent un
serrement sur l'estomac, les voyages c'est toujours occupation double mais moi
je suis seul...Présentement je lis une histoire populaire de l'Amérique Latine,
les espagnols conquérants étaient très cruels,un martyr pour les autochtones et
les esclaves. Ils spoliaient l'or et les pierres précieuses... Retour au goulag
occidental, je suis toujours dans les amériques, le nord a aussi eu ses martyrs.
J'arrive pas a vous écrire sur ma vie intérieure, j'aimerais avoir une écriture
incisive, vous faire voir comment le goulag vous rentre dedans, un quartier qui
mord qui pousse vers les refuges d'itinérants, puisqu'on parle de torture en
voilà une , être sans chez soi et marcher, marcher pas trop loin du refuge pour
être là a l'ouverture... J'ai le souvenir d'une année ou j'ai été porte parole
pour l'alliance canadienne pour la santé mentale et la maladie mentale, je pense
a ce politicien imbuvable rencontré à Ottawa, ils comprenait pas un mot de
français et disait appuyer ce que je racontais, enfin... J'écris trop vite je
prend pas mon temps, tout mon temps comme disait le poète. J'ai le coeur lourd.
Une phrase comme ça, c'est plus intime que la sexualité, le sexe en général ça
m'embête, ce matin j'ai lu un court dossier là dessus dans LaPresse+ rien
d'intéressant.Je cherche quoi vous raconter pour terminer, je pense aux milliers
de nids de poules dans les rues du goulag occidental. Ici c'est la pauvreté qui
mène, le goulag j'y habite parce que ça coute pas cher. Y'a des passants que je
reconnais d'un jour à l'autre ce sont mes amis comme moi ils se sentent suivis
la paranoïa, c'est exquis. J'ai pas envie de me battre j'accepte sans être une
victime, comme d'habitude ce que je vous écris c'est du délire. Je vous remercis
quand même d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
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