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Bonsoir!
Bonjour! Les vacances sont officiellement commencé. J’ai compris que les gens
qui ont travaillé plus de trois ans au même endroit auront droit à une
troisième semaine de vacance. C’est bien… Je crois que je vais vous illustrer
ça avec une photo de Cape Cod où je suis allé en camping y’a quelques années, l’orage
est passé et on a été inondé y’avait plus moyen de dormir sur le sol, on a tout
laissé là et on est allé se louer une cabine de motel pas loin… Ici chez moi,
cette nuit je réussis à garder ça frais. On m’a proposé une nouvelle activité
pour cette automne. Je garde ça en réserve… Ceux qui veulent avoir une
représentation de la schizophrénie joué par des actrices devraient demander à
leurs organismes qu’ils invitent l’Espace Potentiel à jouer Au-delà des Marées,
une vision bouleversante de la schizophrénie … Cette nuit j’ai dormis un peu, j’entends
le babil sur les terrasses la nuit c’est en majorité des hommes qui sont dehors,
ils se saoulent en solitude… Y’a pas une femme qui veux d’un alcoolique actif
quoi que ça leurs permet de garder le contrôle sur la maisonnée, elles vont
pleurer pour le bonheur qu’elles n’ont pas eu… Même si on dis que c’est pas
bon, que c’est trop sucré je me suis servis un verre de jus d’orange
à écouter on ne peut boire que de l’eau et pour les plus fancys du vin… Je
pense aux ravages de la maladie mentale, à mon combat contre la stigmatisation,
encore heureux j’ai mon passeport je peux voyager, y’en a qui sont sous le
mandat du gouverneur général. Ils ne peuvent quitter le pays… Y’a ce gars qui
est retourné vivre à l’hôpital de psychiatrie légale, il ne veut plus rien
faire il a brisé sa vie. Y’en a plusieurs d’entre vous qui doivent se demander
ce que je fais, j’ai presque toujours vécu en lien avec la psychiatrie, j’avais
besoin de me faire soigner. Ça été tellement long avant que je réussisse à dire
ce dont je souffrais c’était indicible… Pourtant je me rétablis, ça fait pas
nécessairement de la bonne poésie… Je sais que plusieurs donnent un sens à
leurs vie avec des poèmes… C’est cette écriture quotidienne et nocturne qui me
tiens… C’est pas nécessairement une question de folie, les plus grands se sont
fait soigner pourtant ils ne sont pas resté ils se sont éloignés. Dans mon enfance
à l’école fallait faire attention aux hommes qui lisaient à la sortie, on se
plaisait à les appeler les maniaques alors que c’était tout bonnement des
criminels… J’en suis presque à la chute,
je pense à l’école primaire où j’avais qu’à traverser la rue, où on jouait avec
les copains sur le parterre de l’école. Les mamans avaient pas besoin de nous
surveiller elles nous entendaient crier dans nos jeux… Je vais conclure à ma
façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard




Bonjour!
Bonsoir! J’ai eu les nouvelles que j’attendais de L’Espace Potentiel… C’est
encourageant… Aujourd’hui c’est très chaud… J’essais de composer du neuf. Je me
rappelle qu’à la petite école on nous demandait d’écrire une composition…
Vendredi, vrai début des vacances de la construction, la majorité des
vacanciers les passent au Québec, faut être prudent sur les routes… Ce matin j’ai
rencontré la nouvelle adjointe administrative du comité des usagers, ça s’est
bien passé, elle va commencer bientôt… Aujourd’hui je dirais que c’est la
prosodie du quotidien, je suis un peu gêné d’écrire sur ces thèmes. Je remercie
mon lecteur technicien de la Rolls-Royce qui est intéressé par ce que j’écris à
propos de mon voyage. L’hôtel c’était le Beresford un petit hôtel vieillot mais
propres quand je suis partis on m’a fait la gracieuseté des boissons douces
dans le frigo… J’aime beaucoup visiter des nouvelles villes, à Frisco grimpé
les côtes et les redescendre de l’autre côté pour aller voir les phoques. Je
pense que c’est la ville où je me suis le plus amusé, plus je vieillis plus je
me dis que j’ai le droit de vivre, c’est bien… Je le répète je me rétablis. Je
prends conscience que j’ai été très malade… Encore aujourd’hui j’essaye de
faire, d’écrire de mon mieux. J’ai bien aimé ma dernière journée là-bas, il a
fait très beau je suis allé dans l’immense quartier chinois… Me suis arrêté
dans un parc où ils faisaient du Taï chi… J’ai pris un café dans un bistro pas
loin qui était Italien… Y’avait un jeune homme qui écrivais il semblait
inspiré, c’était un bistro typique sans télé et de beau clients… Je me suis pas
perdus j’arrivais toujours à me retrouver entre la mer et le centre-ville.
Maintenant je cherche une destination au moins aussi agréable. Je reviens à mon
senti, cet après-midi je suis heureux même si j’ai un peu mal aux jambes, je
vous raconte ça comme ça en pensant à la regretté poétesse qui écrivait qu’il
fallait tout dire. Je crois qu’elle voulait nommer les émotions qui la
faisaient vivre, cette célèbre poétesse je l’ai rencontré une fois en sachant
bien après que c’était elle… Depuis elle nous a quitté comme son chum poète lui
aussi et le propriétaire de la librairie le chercheur de trésor, qui a
malheureusement pas eu le temps de vivre la légalisation du cannabis qu’il
aimait beaucoup… En voyage j’ai pas eu le temps de tout voir le San Francisco
Museum of modern art pourtant j’ai pris mon temps mais en regardant un
documentaire télévisé j’ai réalisé que j’avais pas tout vu… Je vous ai encore
raconté, j’espère que je répète pas… C’est presque la chute, je me suis laissé
emporter, quelques mots encore, mon senti est pas trop mal… Vous voyez parfois
j’ai de la difficulté à écrire une phrase complète, je termine où j’ai
commencée. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez-pas
vous y êtes presque. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’espère que vous pouvez lire tous mes post… Minuit viens tout juste
de passer, j’ai regardé l’émission « Envie d’Évasion à San Francisco »
y’avait plusieurs endroits que j’ai visité mais pour le reste ça tournais
autour de l’alcool et des bars que je ne voulais pas visiter, plusieurs resto
et brasseries aussi… Cette idée d’endroit cool où chiller ça m’intéressais pas
tellement… Dix jours à San Francisco sans mentionner Castro le quartier gay ça
me semble impossible, la rue Powell et les cables cars dans les côtes, c’est
touristique mais ça reste à faire… Dans la navette pour l’aéroport lors du
retour cette dame qui disait que je suis « handsome »… Cette nuit
encore tout à mon somnambulisme je
cherchais un câble de tension qui n’existe pas… Y’a des quartiers où je suis
passé qui m’ont semblé tout endormis de Castro j’ai pris le métro jusqu’au
centre-ville, j’ai marché aussi où y’a de jolies maisons ce sont des endroits
riches… Je pense aux « Painted Ladies » ces maisons victoriennes, y’avait
tellement de choses à voir dans Castro je me suis arrêté prendre un café loin
du centre… Franchement c’est un voyage qui m’a marqué c’était tellement
agréable… Pour manger je m’en suis tenu aux « dîners » et aux pizzerias
près de l’hôtel, pas si cher malgré ce qu’on m’en avait dit… Bon! Je reviens à
mon senti d’aujourd’hui, ce matin je fais passer une entrevue à une personne
qui veut être adjointe administrative pour le comité des usagers de l’institut
universitaire de santé mentale de Montréal… Mon senti c’est heureusement la
psychose qui est disparue, le fait d’avoir tous mes sens et de ne pas passer
tout mon temps dans la douche parce que je crois puer… C’est qu’un aspect, je
vous écris pas sur cet état de manque extrême que j’ai vécu… Y’avait ce
camarade de bringue qui passait me chercher au milieu de la nuit, il
travaillait au théâtre et terminais tard, je comprends aujourd’hui qu’il
voulais pas aller se coucher… C’est terminé toute ces sorties nocturnes,
parfois on passait beaucoup de temps à chercher quelqu’un qui nous prêterais de
l’argent pour consommer c’était la galère… C’est finis je ne fréquente plus ces
univers, je me tiens tranquille chez moi. Je suis trop vieux pour m’amuser à
ces choses-là, souvenir de ces bars vides où j’étais heureux de passé le temps
avec le copain. Je suis revenu à ma thématique de prédilection. C’est absurde d’écrire
comme ça, parfois la machine me permet pas d’être lisible… Je vois cette
terrasse à Frisco qui sert des litres de bière importée d’Allemagne, on se
croirais en Bavière à Berlin ou à Munich, heureusement je n’ai pas bu c’est une
difficulté de moins. Bon ce seras une chute sèche, quelques mots encore pour
terminer, dans ma tête j’entends les Doors… Voilà!!! Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez moi pas là, je termine en ne sachant
pas comment conclure!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je rêvais encore que j’étais en voyage dans un marché des Antilles.
Aujourd’hui il fait si chaud on s’y croirais… J’ai fait la sieste c’est
réconfortant, ai démarré le climatiseur… Me suis préparé un café… J’aimerais
bien écrire quelque chose pour les nouveaux mariés malheureusement le mariage
je connais pas ça, j’étais trop souffrant j’ai jamais trouvé la femme de ma vie,
j’espère qu’ils vont faire un couple et une famille heureuse tout ça c’est bien
entamé… Je crois qu’il y a rien comme les voyages pour souder la famille, les
souvenirs qu’on ramène on les garde toute la vie… Je crois que mes lecteurs de
Deux-Montagnes à Myrtle beach reviennent ce week-end… Je pense à partir cet
automne, je sais pas où… On a pas répondu aux messages que j’ai laissé hier à L’espace
Potentiel… Je vais avoir l’allure d’un beau nono… J’ai retenu le théâtre et le
livre vivant comme stratégie de contact… Demain après l’entrevus, je vais me
rendre à la librairie Chapter’s pour acheter un Bukowsky original, illustré par
Crumb… La protection pour mon compte de banque est bien démarrée, je surveille
un peu chaque jour… C’est difficile cet après-midi, je pense aux nouveaux
mariés à Hawaii… Demain ce sont les vacances de la construction qui commencent…
Y’en a qui vont en profiter pour gosser sur leur chalet... J’aurais aimé encore
les voir jouer les jeunes filles. J’aurai essayé… Je crois que la philosophie
des psychodramatistes est différentes de ce qu’on fait avec le Théâtre du
Nouveau Monde… On devrais pouvoir leurs ouvrir la porte… Je pense que ça ferais
une fusion intéressante… Mais jouer l’émotion c’est difficile, nous n’en sommes
qu’à la lecture du texte, le jeu est minimal mais ça marche quand même y’a
quelque chose qui passe… Je pense que tout ça me regardait pas… Ils annoncent
une canicule pour ces quelques jours… Je veux vous donner quelque chose à lire mais
on n’est pas ici chez un grand littéraire il se rabat sur son senti et rêve…
Aujourd’hui je suis parfumé, j’aime mon odeur… Le soleil plombe dans la
fenêtre, le téléphone sonne pas, on m’a demandé de laisser un message mais on
me retourne pas mes appels. Je viens de regarder une vidéo européenne sur le
rétablissement, on y parle de reprendre pouvoir sur sa vie… Je crois que je
suis pas dans le champ mais je suis pas de ceux qui vont demander… Souvent c’est
difficile je crois pour le soignant de remplir les besoins émotifs, peut-être
que je comprends pas… J’essais de me rétablir, j’y arrive mais j’aime pas quand
on parle de travail comme d’un besoin… Souvent c’est le genre de travail pas
payant qui embête plus qu’il rétablis. Ça sert à quoi de travailler si le
salaire améliore pas votre quotidien et si c’est dans un milieu pas stimulant.
De toute façon je suis retraité j’y pense plus. C’est la chute comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai passé la nuit à compter comme si j’attendais une somme d’argent!
Pourtant non… J’ai régler ma protection bancaire… Il est presque une heure du
matin… Jeudi, le climatiseur est arrêté c’est quand même frais. Les enfants me
font rêver avec leurs voyages j’ai hâte de repartir. Je pense au film Le
cuirassé Potemkine d’Eiseinstein, non il n’était pas constructiviste mais avec
Abel Gance c’est le père du montage cinématographique moderne… Je pense au Tate
Modern à sa magnifique collection d’art russe et contemporain… J’ai pas de
photos, je vous illustre ça avec une photo d’une série d’affiches qui selon moi
est inspiré du constructivisme, je sais c’est plus qu’une école c’est l’art
dans la révolution… Je réfléchis sur les créateurs et les créations militantes
de gauche… Monteur vidéo j’ai déjà voulu faire ce métier mais je me suis vite
rendu compte dans un stage que le montage on-line où off-line c’était pas pour
moi j’y voyais rien pas plus que j’étais capable d’avoir de bonnes images avec
une caméra télé c’est pas moi qui a amené la révolution dans la production télé…
Y’a donc pas eu de grand soir et depuis ce temps j’y crois plus… Pas loin dans
Hochelaga y’a des militants contre la gentrification, laissez-moi vous dire qu’entre
Pie IX et Du Havre la rue Sainte-Catherine est loin de s’être gentrifié, elle
est pas tellement fréquentable… Ça fait plus de vingt ans que j’y habite et
rien ne bouge, y’a bien eu des tentatives comme l’Art passe à l’Est y’a
quelques années mais c’est pas devenus convivial pour autant, les galeries d’art
dans la misère portent pas tellement à la discussion, aux moyens de changer la
face d’un quartier on a eu un exemple récemment avec le manque de loyer
abordable pour les moins nantis. Les pauvres, les prolétaires faut bien qu’ils
vivent quelques part on les pousse et repousse… Le climatiseur est arrêté, je
sais pas si il y a une conscience du prolétaire… Je remercie Simon Leduc pour
son roman L’évasion d’Arthur une belle virée dans Homa… Il est finis pour moi
le temps des émeutes et des manifestations, j’ai assez donné et on a pas
beaucoup avancé, la révolution c’est pas dans les urgences d’hôpitaux que ça se passe, surtout quand la seule
blessure que tu à elle est entre tes deux oreilles… Souvenir d’être arrivé à l’urgence
et d’avoir demandé qu’on me déporte en Russie, c’est un peu l’origine et le nom
de ce blog, Le Goulag… Voilà! Encore cette nuit j’y suis presque… Je sais pas
si il y a de vieux anarchistes qui y croient encore… Je sais que plusieurs
discutent toujours de révolution devant un verre de bière… Les ardeurs ce sont
calmés on a vieillis on mange moins de Kraft dinner. Je termine, on est pas
snob au point de fréquenter les bistros à la mode. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis. À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! C’est un chaud après-midi, j’ai fait la sieste. J’entends un avion
réacté qui passe… Le climatiseur fait bien son travail. Déjà le milieu de la
semaine, j’en ai pas grand-chose à dire mon senti est au beau fixe. Je veux pas
vous raconter des histoires de toxico, j’en ai trop… Ai téléphoné aux gens de L’Espace
Potentiel pour savoir où ils en sont rendu avec l’éventuelle présentation d’au-delà
des marées, la pièce de théâtre, je veux savoir si ça va se faire j’ai laissé
un message à une dramathérapeute… Téléphoné à un collègue pour savoir si ça va
se faire ou si ça se feras pas… Des fois je place pas mes espoirs à la bonne
place… J’ai préparé les légumes que je vais manger avec du foi de bœuf. Ce que
j’écris ça a toujours la même forme la changée c’est une difficulté… J’espère
qu’écrire c’est thérapeutique, je pense aux grands écrivains les petits en
mettent souvent trop et jouent injustement au génie… Parfois ils font de la
littérature comme au dix-neuvième siècle… J’ai toujours l’impression qu’il y a
plus d’écrivains que de lecteurs. Je me rajoute à ce fouillis. J’ai apprécié
les deux émoticônes d’un lecteur où d’une lectrice, c’est bien. Mon lecteur de
Deux-Montagnes a produit un magnifique film vérité d’un pêcheur qui arrange ses
poissons… Voilà! J’ai souper, du foi sauté dans le beurre, c’était bon… La
journée se termine, quand j’ai bien mangé ça va mieux dans la soirée… Les
légumes étaient carottes, brocoli et pommes de terre… Souvenir de cette enfance
en banlieue, on s’amusait toujours de retour pour le souper… Ça s’est gâté
quand je suis devenu plus vieux je rentrais plus à la maison pour le souper, je
restais à la brasserie. J’ai jamais su si la matriarche m’attendait, elle a
jamais fait de remarque, je crois que c’est le bôf qui soupais à ma place. Les
gens sérieux travaillaient moi je niaisais… La schizophrénie se préparait. Je
réussis jamais à traduire en mots cette foutu maladie, la peur, l’angoisse, la
difficulté de m’accorder avec les gens ça y étais, finis, j’étais finis mais
quand même on voulait me voir travailler, j’ai essayé ça a rien donné à coup de
Haldol et de Largactil , la douleur que j’avais… J’étais pas encore déniaiser
je mélangeais tout l’injection et l’alcool. Une vie de fou, ça été long avant
que je me range. Je vivais dans
Rosemont, je partais en stop voir la « copine » à Terrebonne… Je n’y
vais plus trop de mauvais souvenirs… Encore je vais y arriver, même si c’est
vide de sens mes répétitions du rétablissement, on aurais voulu que je fasse du
bénévolat à vingt ans voyons donc! Un jeune homme même schizophrène ça veut
plus que ça. J’ai quand-même vécu… Je suis presque rendu à la chute. C’est
comme toujours difficile de terminer. Quelques mots encore pour vous remercier
d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est l’épilogue, à la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai dormis un peu, il est presque vingt- trois heure l’heure où j’écris
ça… Je songe à quitter l’écriture tout le monde peux faire aussi bien… Je sais
on s’en balance que j’écrive où pas. Égoïstement j’écris pour me faire du
bien, je vois la parade de voiture sur le boulevard des Braves… Tant qu’à
travailler et à jouer faisons-le avec les grands… Je vous illustre ça avec une
sculpture de Maurice Richard par Annick Bourgeau née en mille neuf cent
soixante et un, diplômée de design industriel de L’Ontario college of Arts de
Toronto en collaboration avec Jules Lasalle. La fondation Maurice Richard a
commandé l’œuvre dans le cadre des travaux de rénovation de l’aréna, c’est une
sculpture en ronde Bosse réalisé en Bronze. Le mythe du rocket est inscrit dans
les dimensions de la sculpture qui est une représentation plus grande que
nature. C’est un bronze de deux cent vingt et un centimètres par trois cent vingt-sept
centimètres par cent quatre-vingt-deux centimètres à l’aréna Maurice Richard au
deux mille huit cent Viau à Montréal. Pour moi le rocket c’est winner, je l’ai
pas vus joué, j’aurais bien aimé, il se laissait pas abattre comme ça, j’aimerais
avoir un peu de ce qu’il avait c’est un grand héros qui a réveillé la nation
québécoise… Il a montré au monde qu’un québécois pouvait faire mieux que n’importe
qui, lors de l’émeute ils étaient tous debout derrière lui comme un grand
peuple… Je pense à certaines personnes qui vont chercher leurs héros très loin
alors qu’on en a un chez nous plus grand que nature… Il marquait avec un joueur
adverse sur le dos… Le joueur que je traine sur mes épaules c’est la
schizophrénie que je ne dois pas laisser m’arrêter… Je peux la déjouer même si c’est
un redoutable ennemie. J’écris pas pour les récompenses et les trophées mais
bien pour grandir et me rétablir… Je crois que vous avez là une partie de mon
senti, la fronde et la fugue, les lettres et le sport… La littérature on la
féminise souvent, même si les grands écrivains étaient très viril… Quand je
jouais au hockey dans la rue avec les copains je gagnais pas souvent mais j’abandonnais
pas. Je savais pas ce que je deviendrais je sais pas si eux savaient… Cette
nuit je veux le mieux pour moi et tous ceux qui m’entourent. J’ai du me
débrouiller seul avec la maladie, je continue à me rétablir pour le moment j’ai
pas de leçon à donner, juste raconter mon histoire, y’auras pas d’émeute comme
à la suspension de Maurice Richard mais parfois je me dis que la santé mentale
aurait besoin d’une action de ce genre- là, une émeute de psychotiques
malheureusement on a pas le poids du Québec sur le dos, on dis de nous qu’on
est des bons à rien… Voilà c’est terminé, c’est la chute, comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques derniers mots. À la prochaine je
l’espère!!! Ciao!!! Bye!!!
Bernard