lundi 26 juin 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! On oublie souvent qu’on est un pays de forêts ces jours ci la nature se charge de nous le rappeler avec les feux. J’ai lu quelques part que c’est un phénomène essentiel que ça regénère le bois. Avant l’homme y’avait des feux, je dirais, même si c’est pas aussi simple que la forêt se débarrasse de ses corps morts. J’espère quand même qu’il pleut dans le nord du Québec. Je pense que le regretté Serge Bouchard en aurait long à dire là-dessus. Les épinettes brûlent, je me souviens de la route entre Val-D’or et Chibougamau une aventure que nous avait fait vivre le patriarche, y’avait de la mouche noire là madame, elles vont quand même survivre à toute cette fumée on éteins et ça deviens humide un milieu pour les moustiques. La matriarche me rappelait que dans le temps pépère allait au feu avec un siau une chaudière faute d’équipement, tout le monde avait peur. Les épinettes noire sont le gagne pain de plusieurs, y’a pas si longtemps, une génération avant moi on travaillait dans le bois on bûchait… Ce soir c’est clair à Montréal la fumée est partie, on vois bien être dans un autre monde loin du bois, souvent sur la route y’avait des camions qui transportaient des billots de la pitoune pour le moulin. C’est la génération de mon père sa jeunesse, sur la route y’avait des panneaux pour avertir de pas jeter ses mégots de cigarettes, c’était assez pour embraser la forêt. Dans mon enfance j’ai vu plusieurs photos du temps où tout le monde travaillait dans le bois, la machinerie lourde existais pas c’étais la scie mécanique et les chevaux… Je me sent un peu coupable de pas participer à l’extinction des feux bien à l’abri dans ma vie de citadin. J’espère pour mon bro que ça va être possible pour lui d’aller à la pêche au mois d’août, les gens des pourvoiries passent par des temps difficiles. Je pense que mes parents quand ils allaient à la pêche sur la côte nord vivaient une sorte de mélancolie de la forêt, moi j’ai pas connus ça j’aurais bien aimé dans mon enfance aller au chalet mais c’étais pas ça, on couchait dans une tente. Ce soir le ciel semble s’éclaircir. C’est la fin, la chute l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  À la prochaine je l’espère !!!

27/05/2023


1 commentaire:

  1. Encore un beau texte alliant souvenirs et fragilité de la nature. Je parlais justement ades amis de ce périple familial vers Chougamau et les mouches noires 🙂Nos parents étaient des gens de forêts et de lacs.

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